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I will heal you, I promise

Shizuka InoueMessages : 88
Opales : 3532
Date de naissance : 12/05/1998
Age : 25
Humeur : Huhuhu... Tant que Nelly est là, je vais bien
Commentaires : ~

ID CARD
Rôle: Médecin
Âge: 16
Inventaire:
Shizuka Inoue
No Name

MessageSujet: I will heal you, I promise   I will heal you, I promise EmptyDim 17 Aoû - 17:12
◊ NOM + Prénom

   
Nom : Inoue
   Prénom : Shizuka
   Âge : Seize
   Date de naissance : 12/05/1998
   Sexe : Femelle
   Taille : 1m65
   Couleur des yeux : Gris-violet clair
   Nationalité : Japonaise
   Adresse : Quartier Nord, anciennement quartier résidentiel, actuellement Landcaster
   Groupe : Royal Guard
   Rôle : Médecin
   

   
◊ Présentation

   
Ce que vous avez fait avant la disparition des adultes : Une belle famille, voila comment le voisinage décrivait le plus simplement du monde les Inoue. Le couple à sa tête possédait un cocktail de qualités qui ne pouvait que leur attirer la sympathie de leurs semblables. Amabilité, bienveillance, charme, douceur... On pouvait dire qu'ils étaient exemplaires tous les deux. Le mari exerçait la profession de professeur dans une école élémentaire, tandis que sa femme travaillait en tant que médecin chirurgienne.

La jeune Shizuka se retrouva dans un milieu empli de bonheur et d'amour, ses parents ayant tout leur temps malgré leurs charges sociales de s'occuper correctement d'elle. Dès sa plus petite enfance, elle se retrouva dans l'académie Lancaster à cause de sa réputation. Ses parents souhaitaient le meilleur pour leur fille unique, offrant le maximum de leur temps pour leur petite princesse. Sa mère lui donna le goût de la médecine très rapidement, lui apprenant certaines choses quand elle le lui demandait avec ses grands yeux innocents. Le reste du temps, elle le passa à lire des bouquins afin d'accumuler les connaissances et satisfaire sa nouvelle passion. Ses jeux finirent même par devenir des expérimentations d'enfant sur ses peluches, prétendant soit d'être une scientifique un peu folle cherchant à braver les interdits médicaux (interdits dont elle n'avait aucunement connaissance, n'ayant pas étudié l'éthique médicale) sur ses sujets, soit d'être une infirmière soignant et traitant ses patients toute seule. La vie à la maison était belle, il n'y avait rien de particulier à raconter.

Toute sa scolarité fut discrète, son apparence fragile incitait certains poseurs de problèmes à la tourmenter, mais ses parents ne la laissaient jamais seule. Inoue finit même par ne pas s'en plaindre puisque ses bleus lui permettaient de finir auprès de sa mère qu'elle aimait tant, soignant ses bobos à l'aide de coton doux et de désinfectant dont les brûlures n'étaient rien en comparaison des moments passés avec sa famille. L'infirmière en herbe se découvrait presque un côté masochiste, cherchant inconsiemment la douleur et les problèmes, tout cela juste pour retrouver la douceur maternelle. Bon cela n'allait pas très loin bien sur. Jamais elle ne provoquerait les garçons pour qu'ils la frappent, mais elle ne faisait rien non plus pour améliorer sa situation.

Tant que Shizu aura sa mère, tout ira bien

   Ce que vous avez fait pendant le mois suivant la disparition des adultes : Le premier jour fut dévastateur pour la jeune fille. Normalement elle se fit réveiller par un doux "bonjour" de la part de son père qui commençait sa journée en même temps qu'elle, puis sa mère lui offrait un baiser sur le front "pour te porter chance Shizuka-chan".

Là rien. L'absence de toutes ces marques d'affection la firent trembler de tout son corps, à tel point que ses jambes ne purent la soutenir, la laissant s'écraser sur le plancher froid. L'apprentie infirmière ne put retenir ses larmes de couler, réalisant la perte des seules personnes qui signifiaient quelque chose à ses yeux.

Avec une heure de retard, Inoue se rendit à l'académie sans se presser. Les vilains garçons qui la brutalisaient s'y trouvaient encore et maintenant elle ne souhaitait plus les revoir du tout, puisque personne ne panserait ses plaies. Sauf qu'à son arrivée, la scène lui servant d'accueil matinal fut une masse entière d'étudiants qui semblaient perdus, stressés, en panique, voire en pleurs comme elle plus tôt. Par timidité, elle n'osa pas demander la situation d'un tel manque de discipline dans l'enceinte de l'établissement, mais un garçon sortit de la masse pour tout éclaircir. Lorsqu'elle comprit que ses parents ne l'avaient pas abandonné elle seulement, mais que tous les adultes et parents avaient disparus, elle ne put s'empêcher de retrouver ses sentiments premiers et chuter à nouveau à terre. Les larmes coulèrent de manière plus douce, ses hoquetements étant à peine audibles comparés aux plus jeunes qui criaient "Mamaaaan !", pouvant reprendre ses moyens plus rapidement que d'habitude. Elle croisa rapidement du regard quelques-uns de ses souffles-douleurs qui semblaient moins touchés par la nouvelle, un détail dont Shizuka ne garda pas longtemps en mémoire.

Se décidant à retourner chez ses parents pour le moment, la jeune fille vérifia toutes les affaires laissées afin de chercher des indices. La disparition de sa seule famille ne lui était que très difficilement supportable, les larmes montant dans ses yeux à chaque fois qu'elle repensait à eux. Mais l'espoir d'y trouver une note, un objet manquant ou tout simplement quelque chose pour ne pas s'inquiéter s'effaça assez rapidement. Ce fut au moment où elle désespérait que la sonnerie de sa porte retentit. Ni une ni deux, l'infirmière fonça vers l'entrée en pensant, à tord, qu'il s'agissait de sa mère. Après tout, personne d'autre n'utilisait cette sonnette depuis sa naissance alors pourquoi cela changerait-il ?

L'erreur de ne pas vérifier avant d'ouvrir les serrures lui fut fatale. La bande de garçons l'avait suivi jusqu'à chez elle, et ils se permettaient d'entrer sans aucune pudeur dans la demeure. la médecin se retrouva une troisième fois fesses sur le plancher des vaches, bousculé par la bande. Ces derniers lui confièrent que comme il n'y avait plus d'adultes pour les empêcher de faire ce qu'ils voulaient, ils allaient se défouler sur "la petite fragile". Tandis que certains saccageaient la maison, d'autres commençaient à la brutaliser, mais aussi à la toucher en des endroits interdits. Au bord des larmes, elle ne put que demander deux choses : "Pardon" et "Pourquoi ?", demandes qui restèrent sans réponse.

Le temps s'écoula sans rien pour le mesurer.

Quand tout le monde se décida de quitter la scène du crime, par lassitude et par fatigue, Inoue resta allongée pendant un temps avant de partir vers la salle de bains. Tout n'était plus que crasse, débris de verre, morceaux de tissu... En un mot le chaos. Mais peu importe pour elle, la force de ranger ou de se soucier de quoi que ce soit lui manquait énormément. Seule lui comptait de retirer les lambeaux qu'elle portait afin de prendre une douche. Une très longue douche brulante qui ébouillantait sa peau jusqu'à devenir plus rouge qu'un coup de soleil.

La nuit tomba quand enfin elle décida de sortir de sa coquille. Sa peau était abimée par endroits, sa jambe droite et son avant-bras gauche plus particulièrement, surement à cause des frottements intensifs qu'elle s'était infligée juste avant. Le regard épuisé et l'innocence brisée, la petite infirmière se dirigea vers le local de sa mère afin de récupérer tout ce qui pouvait encore être utilisable pour soigner ses plaies. Utilisant les connaissances que sa mère et les nombreux livres, maintenant abimés, qu'elle a accumulé tout au long de sa courte vie, la petite infirmière put soigner et bander ses membres plus facilement qu'elle ne le pensait. Aucune larme ne fut versée, tellement épuisée qu'à peine les soins terminés elle s'écroula dans le lit de ses parents.

------------------------------------------------------------

Avec le matin se leva la jeune fille, encore troublée par la veille. Sa maison n'avait plus rien de viable, et son esprit encore moins. Quelque chose se débloqua en elle, comme un loquet qui n'aurait jamais du être ouvert. Toute la frustration que sa mère savait apaiser et se faire oublier, sans pour autant l'effacer, éclata d'un seul coup. Poussant un cri semblable à celui d'une harpie tout en s'arrachant les cheveux, Shizuka évacua toute cette haine envers ce groupe qui s'était permis jusqu'aux plus ignoble des crimes envers une femme. Une seule pensée logeait la boîte crânienne de l'apprentie médecin : Les tuer jusqu'au dernier, sans aucune réelle autre raison que la vengeance.

Se dirigeant vers le cabinet de médecine de sa mère, qui n'était utile que pour de rares occasions ou des urgences, Inoue entreprit d'emporter avec elle dans un grand sac blanc en bandoulière tous les outils du parfait petit chirurgien : Scalpels, produits désinfectants, médicaments de premiers soins, anti-douleurs, coton, stéthoscope... Tout ce qui pouvait entrer et être utilisable fut inséré et rangé dans son sac. Quittant, sans le savoir pour la dernière fois, le lieu qui l'a vu naître, la vengeresse marcha d'un pas ferme et décidé dans l'unique but de retrouver les types responsables de son chaos.

Le premier endroit qui lui passa en tête fut l'école. Le seul point commun reliant ses prochaines victimes et la future meurtrière était Lancaster, pensant naïvement les retrouver dans ce lieu où plus personne ne devait encore y être sans doute. Mais c'était sans compter sur les moyens et la taille du bâtiment, la plupart y trouvaient refuge et un début d'ordre se mettait en place. Un type, plus grand que la jeune fille, lui barra le passage au niveau du portail. Ce dernier lui demanda la raison de sa venue d'une manière peu amicale. La surprise d'un tel accueil bouleversa l'état d'esprit de l'infirmière, qui ne sut quoi répondre, son visage affichant alors un état de panique apparent. Le garde, remarquant sans doute la grosse croix rouge sur le sac, changea totalement d'humeur. Il lui demanda en premier lieu si Shizu avait des connaissances médicales, avant de lui apprendre, sans aucune pause dans son discours, qu'ils avaient grandement besoin de personnes comme elle pour l'académie. C'est ainsi que Shizuka Inoue se retrouva bien malgré elle, ne pouvant pas oser nier l'évidence ou refuser le poste, dans l'infirmerie vide de personnel de l'établissement.

D'abord toute tremblotante et prise une nouvelle fois de panique face à cette nouvelle situation, la petite ne se rendait pas tout de suite compte que les lits étaient occupés par des patients tachant leurs draps d'un rouge bien sombre. Le même garde que tout à l'heure entra dans la pièce pour lui demander si tout allait bien, constatant alors la paralysie de la nouvelle médecin. Ce dernier tenta de la calmer en lui expliquant toute la situation de A à Z : Les adultes ont disparu, certains élèves ont pris l'initiative de s'occuper de tous les étudiants de Lancaster avec l'aide de volontaires. Sauf que de la racaille attaque les mineurs, parfois allant jusqu'à les mettre au bord de la mort, et ces victimes finissent par se retrouver ici dans l'attente de recevoir de vrais soins. Ce garçon, encore une fois parlant à vitesse grand V, termina son speech en expliquant que notre apprentie infirmière est pour l'instant la seule à pouvoir occuper ce poste et qu'il était très important pour la survie de l'école.

Un changement d'état se déroula dans l'esprit brisé d'Inoue. De vengeresse, elle retrouva son caractère d'avant la disparition avec en ajout une très grande fragilité face au stress et à toute perturbation pouvant lui tomber dessus. Son visage, toujours déformé par la panique d'une situation dont elle avait du mal à assimiler les tenants et les aboutissants, trahissait toutes ces faiblesses nouvelles. Malheureusement on insistait pour que l'apprentie devienne titulaire, se dirigeant vers son premier patient, toujours tremblotante et paniquée, pour l'observer.

Plusieurs jours passèrent au sein de cette infirmerie. La future royal guard conservait son état fragile et tremblotante, mais la confiance acquise par le nombre de vies qu'elle sauva et la répétition de mêmes gestes la mettait de plus en plus à l'aise avec son titre. Une rumeur concernant "l'ange de l'infirmerie" fit même son apparition, plusieurs garçons ayant visiblement tombé sous le charme de la fragile et timide jeune fille et son uniforme rose pâle d'infirmière. N'ayant jamais posé le pied en dehors de la salle depuis son arrivée, l'infirmière ne se doutait point de tous les changements dont l'académie faisait face. Tout ce qui comptait pour elle était de soigner les patients qu'on lui apportait, de la simple migraine à l'hémorragie. Le matériel de l'infirmerie lui permettait de soigner absolument n'importe quel mal pour l'instant, tant qu'il n'y aura pas de chirurgie à pratiquer, grâce au nombreux stocks de médicaments, de poches de sang et d'équipement médical. Ses bagages n'avaient même pas encore eu l'occasion d'être utilisés.

Ce jour-là pourtant remit en cause le peu d'équilibre que l'ange avait gagné. Quatre personnes furent transportés dans l'hôpital improvisé, vide depuis que le dernier malade avait quitté le local. Tous gravement blessés, le cinquième expliqua qu'ils étaient tombés dans une embuscade de gars de la "Crazy 2k14", un nom bien étrange selon l'infirmière, mais la situation était bien trop grave pour poser d'autres questions que les habituelles comme "depuis combien de temps sont-ils dans cet état ?". Ce n'est qu'une fois seule avec les quatre victimes que la jeune fille put examiner leurs corps. Mais ces types n'étaient pas de simples blessés, il s'agissait là des gars dont son corps criait vengeance depuis plusieurs jours, vengeance enfoui au plus profond d'elle-même avec tous ses mauvais côtés comme la haine, la rage, l'égoïsme et un profond désir d'infliger le maximum de souffrances juste pour soulager la sienne.

L'expression faciale de Shizuka affichait clairement une démence profonde. Les patients ne s'en rendirent compte que très lentement, comateux à cause de la sévérité de leurs blessures, la suppliant alors d'une voix unique et à peine audible de leur pardonner et de les soigner, "ne serait-ce que partiellement" ajoutaient-ils. "Ouais, je vais vous soigner... Je vous le promets" répondit la vengeresse, un sourire macabre traversant son visage telle une cicatrice balafrant son âme meurtrie à jamais. Couvrant le bas du visage d'un masque opératoire et son corps d'un tablier de boucher, un jeu des plus sadiques se mit alors en place. Se servant de toutes ses connaissances sur le corps humain, Shizuka expérimenta toutes sortes de tortures en les opérant sans appliquer le moindre code d'éthique médicale. Administrant les anti-douleurs à la louche près (comprenez par là que les doses sont plus qu'approximatives), elle s'amusa à pratiquer l'ablation, la détérioration ou la modification d'organes sans se soucier des cris de douleur atroce ou des rires de démence selon que le dosage était soit trop fort, soit pas assez. Les conservant durant deux jours entiers tout en s'arrangeant que personne ne leur fasse de visites, prétextant que les soigner risquerait d'être plus dur que prévu, Inoue joua avec leurs corps, recousant leurs peaux et observant leurs réactions pendant 48h de pur satisfaction. Le jeu se termina par une simple lobotomie pour chacun des quatre cobayes, chaque patient étant cette fois correctement endormi, pendant que les autres étaient forcés de regarder soit le cadavre résultant de la manipulation, soit l'opération de leur pote en elle-même.

Annonçant alors son premier "échec", la jeune fille se fit débarrasser des sacs à merde inutiles qu'ils étaient devenus avec un petit pincement au cœur. En effet, sa folie avait pris un certain gout ainsi qu'un plaisir immense à pratiquer ces expériences. Pourtant elle ne pouvait pas le faire sur quiconque, déjà car une part de son esprit ne souhaitait pas faire de mal à des innocents, puis aussi car cet hôpital est son seul chez soi à présent. Mais le simple prétexte qu'on lui parle mal, qu'on la bouscule ou qu'on la traite avec méchanceté lui suffisait pour que vous ne souhaitez pas vous retrouver à sa merci à l'infirmerie...


   
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MessageSujet: Re: I will heal you, I promise   I will heal you, I promise EmptyLun 18 Aoû - 17:31

♠ Tu es validé !
Par les pouvoirs qui me sont conféré, je valide ta fiche !

J'adore l'histoire de ta personnage *-* J'étais vraiment à fond dans ton histoire ! J'ai adorée de A à Z ! Donc tu es validé directement e.e

Je déplace donc ton sujet et te place dans les Royal Guard o/

Tu connais déjà la suite mais je préfère me répéter, je te conseille donc d'aller recenser ton avatar et de te faire une fiche de relation. Enfin, si tu as déjà envie de RP, tu peux chercher des personne avec qui rp dans cet endroit !

Voili voilou, amuses-toi bien sur le forum sinon !
ヾ(@^▽^@)ノ
https://ushinasei.forumactif.org
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Shizuka Inoue
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MessageSujet: Re: I will heal you, I promise   I will heal you, I promise EmptyLun 3 Nov - 0:08


 
Shizuka InouePlease, don't hurt me... I'm really sorry...


◊ Talk about yourself !
Nom : Inoue
Prénom : Shizuka
Âge : Seize ans
Date de naissance : 12/05/1998
Sexe : Femme, jeune, tout pour plaire
Taille : 1M65
Couleur des yeux : Un mélange somptueux entre le violet clair et le gris, rendant le tout plutôt terne au final.
Nationalité : Japonaise
Adresse : Quartier Nord
Groupe : Royal Guard (avant) - No Name (actuellement)
Rôle : Médecin
Avatar : Mikan Tsumiki - Super Danganronpa 2 Goodbye Despair
Qualités : Empathique - Docile - Obéissante - Enfantine - Gentille - Optimiste
Défauts : Réservée - Déséquilibrée - Violente - Misandre - Pleurnicharde - Timide
Famille : Fille unique, du moins ça devrait être le cas... Des parents qu'elle adorait, surtout sa mère.
Ecole : Pour la joie de ses parents, de très bonnes notes ! Surtout en sciences du corps humain.
délinquance : Rien avant le grand changement.
Réputation : A cause de rumeurs, Shizuka passait pour une fille facile dans l'école.
Popularité : On la déteste. Les filles sont jalouses de son apparence d'ange qui attire les mecs et ces derniers la traitent comme une pièce de viande. Mais tout dans la plus grande discrétion, bien entendu.
Arme :Matériel médical : Scalpels, bistouri, écarteur, ciseaux, seringues, produits chimiques... Etc


◊ What you've been through...
Ce que vous avez fait avant la disparition des adultes : Une belle famille, voila comment le voisinage décrivait le plus simplement du monde les Inoue. Le couple à sa tête possédait un cocktail de qualités qui ne pouvait que leur attirer la sympathie de leurs semblables. Amabilité, bienveillance, charme, douceur... On pouvait dire qu'ils étaient exemplaires tous les deux. Le mari exerçait la profession de professeur dans une école élémentaire, tandis que sa femme travaillait en tant que médecin chirurgienne.

La jeune Shizuka se retrouva dans un milieu empli de bonheur et d'amour, ses parents ayant tout leur temps malgré leurs charges sociales de s'occuper correctement d'elle. Dès sa plus petite enfance, elle se retrouva dans l'académie Lancaster à cause de sa réputation. Ses parents souhaitaient le meilleur pour leur fille unique, offrant le maximum de leur temps pour leur petite princesse. Sa mère lui donna le goût de la médecine très rapidement, lui apprenant certaines choses quand elle le lui demandait avec ses grands yeux innocents. Le reste du temps, elle le passa à lire des bouquins afin d'accumuler les connaissances et satisfaire sa nouvelle passion. Ses jeux finirent même par devenir des expérimentations d'enfant sur ses peluches, prétendant soit d'être une scientifique un peu folle cherchant à braver les interdits médicaux (interdits dont elle n'avait aucunement connaissance, n'ayant pas étudié l'éthique médicale) sur ses sujets, soit d'être une infirmière soignant et traitant ses patients toute seule. La vie à la maison était belle, il n'y avait rien de particulier à raconter.

Toute sa scolarité fut discrète, son apparence fragile incitait certains poseurs de problèmes à la tourmenter, mais ses parents ne la laissaient jamais seule. Inoue finit même par ne pas s'en plaindre puisque ses bleus lui permettaient de finir auprès de sa mère qu'elle aimait tant, soignant ses bobos à l'aide de coton doux et de désinfectant dont les brûlures n'étaient rien en comparaison des moments passés avec sa famille. L'infirmière en herbe se découvrait presque un côté masochiste, cherchant inconsiemment la douleur et les problèmes, tout cela juste pour retrouver la douceur maternelle. Bon cela n'allait pas très loin bien sur. Jamais elle ne provoquerait les garçons pour qu'ils la frappent, mais elle ne faisait rien non plus pour améliorer sa situation.

Tant que Shizu aura sa mère, tout ira bien

Ce que vous avez fait durant le mois suivant la disparition des adultes : Le premier jour fut dévastateur pour la jeune fille. Normalement elle se fit réveiller par un doux "bonjour" de la part de son père qui commençait sa journée en même temps qu'elle, puis sa mère lui offrait un baiser sur le front "pour te porter chance Shizuka-chan".

Là rien. L'absence de toutes ces marques d'affection la firent trembler de tout son corps, à tel point que ses jambes ne purent la soutenir, la laissant s'écraser sur le plancher froid. L'apprentie infirmière ne put retenir ses larmes de couler, réalisant la perte des seules personnes qui signifiaient quelque chose à ses yeux.

Avec une heure de retard, Inoue se rendit à l'académie sans se presser. Les vilains garçons qui la brutalisaient s'y trouvaient encore et maintenant elle ne souhaitait plus les revoir du tout, puisque personne ne panserait ses plaies. Sauf qu'à son arrivée, la scène lui servant d'accueil matinal fut une masse entière d'étudiants qui semblaient perdus, stressés, en panique, voire en pleurs comme elle plus tôt. Par timidité, elle n'osa pas demander la situation d'un tel manque de discipline dans l'enceinte de l'établissement, mais un garçon sortit de la masse pour tout éclaircir. Lorsqu'elle comprit que ses parents ne l'avaient pas abandonné elle seulement, mais que tous les adultes et parents avaient disparus, elle ne put s'empêcher de retrouver ses sentiments premiers et chuter à nouveau à terre. Les larmes coulèrent de manière plus douce, ses hoquetements étant à peine audibles comparés aux plus jeunes qui criaient "Mamaaaan !", pouvant reprendre ses moyens plus rapidement que d'habitude. Elle croisa rapidement du regard quelques-uns de ses souffles-douleurs qui semblaient moins touchés par la nouvelle, un détail dont Shizuka ne garda pas longtemps en mémoire.

Se décidant à retourner chez ses parents pour le moment, la jeune fille vérifia toutes les affaires laissées afin de chercher des indices. La disparition de sa seule famille ne lui était que très difficilement supportable, les larmes montant dans ses yeux à chaque fois qu'elle repensait à eux. Mais l'espoir d'y trouver une note, un objet manquant ou tout simplement quelque chose pour ne pas s'inquiéter s'effaça assez rapidement. Ce fut au moment où elle désespérait que la sonnerie de sa porte retentit. Ni une ni deux, l'infirmière fonça vers l'entrée en pensant, à tord, qu'il s'agissait de sa mère. Après tout, personne d'autre n'utilisait cette sonnette depuis sa naissance alors pourquoi cela changerait-il ?

L'erreur de ne pas vérifier avant d'ouvrir les serrures lui fut fatale. La bande de garçons l'avait suivi jusqu'à chez elle, et ils se permettaient d'entrer sans aucune pudeur dans la demeure. la médecin se retrouva une troisième fois fesses sur le plancher des vaches, bousculé par la bande. Ces derniers lui confièrent que comme il n'y avait plus d'adultes pour les empêcher de faire ce qu'ils voulaient, ils allaient se défouler sur "la petite fragile". Tandis que certains saccageaient la maison, d'autres commençaient à la brutaliser, mais aussi à la toucher en des endroits interdits. Au bord des larmes, elle ne put que demander deux choses : "Pardon" et "Pourquoi ?", demandes qui restèrent sans réponse.

Le temps s'écoula sans rien pour le mesurer.

Quand tout le monde se décida de quitter la scène du crime, par lassitude et par fatigue, Inoue resta allongée pendant un temps avant de partir vers la salle de bains. Tout n'était plus que crasse, débris de verre, morceaux de tissu... En un mot le chaos. Mais peu importe pour elle, la force de ranger ou de se soucier de quoi que ce soit lui manquait énormément. Seule lui comptait de retirer les lambeaux qu'elle portait afin de prendre une douche. Une très longue douche brulante qui ébouillantait sa peau jusqu'à devenir plus rouge qu'un coup de soleil.

La nuit tomba quand enfin elle décida de sortir de sa coquille. Sa peau était abimée par endroits, sa jambe droite et son avant-bras gauche plus particulièrement, surement à cause des frottements intensifs qu'elle s'était infligée juste avant. Le regard épuisé et l'innocence brisée, la petite infirmière se dirigea vers le local de sa mère afin de récupérer tout ce qui pouvait encore être utilisable pour soigner ses plaies. Utilisant les connaissances que sa mère et les nombreux livres, maintenant abimés, qu'elle a accumulé tout au long de sa courte vie, la petite infirmière put soigner et bander ses membres plus facilement qu'elle ne le pensait. Aucune larme ne fut versée, tellement épuisée qu'à peine les soins terminés elle s'écroula dans le lit de ses parents.

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Avec le matin se leva la jeune fille, encore troublée par la veille. Sa maison n'avait plus rien de viable, et son esprit encore moins. Quelque chose se débloqua en elle, comme un loquet qui n'aurait jamais du être ouvert. Toute la frustration que sa mère savait apaiser et se faire oublier, sans pour autant l'effacer, éclata d'un seul coup. Poussant un cri semblable à celui d'une harpie tout en s'arrachant les cheveux, Shizuka évacua toute cette haine envers ce groupe qui s'était permis jusqu'aux plus ignoble des crimes envers une femme. Une seule pensée logeait la boîte crânienne de l'apprentie médecin : Les tuer jusqu'au dernier, sans aucune réelle autre raison que la vengeance.

Se dirigeant vers le cabinet de médecine de sa mère, qui n'était utile que pour de rares occasions ou des urgences, Inoue entreprit d'emporter avec elle dans un grand sac blanc en bandoulière tous les outils du parfait petit chirurgien : Scalpels, produits désinfectants, médicaments de premiers soins, anti-douleurs, coton, stéthoscope... Tout ce qui pouvait entrer et être utilisable fut inséré et rangé dans son sac. Quittant, sans le savoir pour la dernière fois, le lieu qui l'a vu naître, la vengeresse marcha d'un pas ferme et décidé dans l'unique but de retrouver les types responsables de son chaos.

Le premier endroit qui lui passa en tête fut l'école. Le seul point commun reliant ses prochaines victimes et la future meurtrière était Lancaster, pensant naïvement les retrouver dans ce lieu où plus personne ne devait encore y être sans doute. Mais c'était sans compter sur les moyens et la taille du bâtiment, la plupart y trouvaient refuge et un début d'ordre se mettait en place. Un type, plus grand que la jeune fille, lui barra le passage au niveau du portail. Ce dernier lui demanda la raison de sa venue d'une manière peu amicale. La surprise d'un tel accueil bouleversa l'état d'esprit de l'infirmière, qui ne sut quoi répondre, son visage affichant alors un état de panique apparent. Le garde, remarquant sans doute la grosse croix rouge sur le sac, changea totalement d'humeur. Il lui demanda en premier lieu si Shizu avait des connaissances médicales, avant de lui apprendre, sans aucune pause dans son discours, qu'ils avaient grandement besoin de personnes comme elle pour l'académie. C'est ainsi que Shizuka Inoue se retrouva bien malgré elle, ne pouvant pas oser nier l'évidence ou refuser le poste, dans l'infirmerie vide de personnel de l'établissement.

D'abord toute tremblotante et prise une nouvelle fois de panique face à cette nouvelle situation, la petite ne se rendait pas tout de suite compte que les lits étaient occupés par des patients tachant leurs draps d'un rouge bien sombre. Le même garde que tout à l'heure entra dans la pièce pour lui demander si tout allait bien, constatant alors la paralysie de la nouvelle médecin. Ce dernier tenta de la calmer en lui expliquant toute la situation de A à Z : Les adultes ont disparu, certains élèves ont pris l'initiative de s'occuper de tous les étudiants de Lancaster avec l'aide de volontaires. Sauf que de la racaille attaque les mineurs, parfois allant jusqu'à les mettre au bord de la mort, et ces victimes finissent par se retrouver ici dans l'attente de recevoir de vrais soins. Ce garçon, encore une fois parlant à vitesse grand V, termina son speech en expliquant que notre apprentie infirmière est pour l'instant la seule à pouvoir occuper ce poste et qu'il était très important pour la survie de l'école.

Un changement d'état se déroula dans l'esprit brisé d'Inoue. De vengeresse, elle retrouva son caractère d'avant la disparition avec en ajout une très grande fragilité face au stress et à toute perturbation pouvant lui tomber dessus. Son visage, toujours déformé par la panique d'une situation dont elle avait du mal à assimiler les tenants et les aboutissants, trahissait toutes ces faiblesses nouvelles. Malheureusement on insistait pour que l'apprentie devienne titulaire, se dirigeant vers son premier patient, toujours tremblotante et paniquée, pour l'observer.

Plusieurs jours passèrent au sein de cette infirmerie. La future royal guard conservait son état fragile et tremblotante, mais la confiance acquise par le nombre de vies qu'elle sauva et la répétition de mêmes gestes la mettait de plus en plus à l'aise avec son titre. Une rumeur concernant "l'ange de l'infirmerie" fit même son apparition, plusieurs garçons ayant visiblement tombé sous le charme de la fragile et timide jeune fille et son uniforme rose pâle d'infirmière. N'ayant jamais posé le pied en dehors de la salle depuis son arrivée, l'infirmière ne se doutait point de tous les changements dont l'académie faisait face. Tout ce qui comptait pour elle était de soigner les patients qu'on lui apportait, de la simple migraine à l'hémorragie. Le matériel de l'infirmerie lui permettait de soigner absolument n'importe quel mal pour l'instant, tant qu'il n'y aura pas de chirurgie à pratiquer, grâce au nombreux stocks de médicaments, de poches de sang et d'équipement médical. Ses bagages n'avaient même pas encore eu l'occasion d'être utilisés.

Ce jour-là pourtant remit en cause le peu d'équilibre que l'ange avait gagné. Quatre personnes furent transportés dans l'hôpital improvisé, vide depuis que le dernier malade avait quitté le local. Tous gravement blessés, le cinquième expliqua qu'ils étaient tombés dans une embuscade de gars de la "Crazy 2k14", un nom bien étrange selon l'infirmière, mais la situation était bien trop grave pour poser d'autres questions que les habituelles comme "depuis combien de temps sont-ils dans cet état ?". Ce n'est qu'une fois seule avec les quatre victimes que la jeune fille put examiner leurs corps. Mais ces types n'étaient pas de simples blessés, il s'agissait là des gars dont son corps criait vengeance depuis plusieurs jours, vengeance enfoui au plus profond d'elle-même avec tous ses mauvais côtés comme la haine, la rage, l'égoïsme et un profond désir d'infliger le maximum de souffrances juste pour soulager la sienne.

L'expression faciale de Shizuka affichait clairement une démence profonde. Les patients ne s'en rendirent compte que très lentement, comateux à cause de la sévérité de leurs blessures, la suppliant alors d'une voix unique et à peine audible de leur pardonner et de les soigner, "ne serait-ce que partiellement" ajoutaient-ils. "Ouais, je vais vous soigner... Je vous le promets" répondit la vengeresse, un sourire macabre traversant son visage telle une cicatrice balafrant son âme meurtrie à jamais. Couvrant le bas du visage d'un masque opératoire et son corps d'un tablier de boucher, un jeu des plus sadiques se mit alors en place. Se servant de toutes ses connaissances sur le corps humain, Shizuka expérimenta toutes sortes de tortures en les opérant sans appliquer le moindre code d'éthique médicale. Administrant les anti-douleurs à la louche près (comprenez par là que les doses sont plus qu'approximatives), elle s'amusa à pratiquer l'ablation, la détérioration ou la modification d'organes sans se soucier des cris de douleur atroce ou des rires de démence selon que le dosage était soit trop fort, soit pas assez. Les conservant durant deux jours entiers tout en s'arrangeant que personne ne leur fasse de visites, prétextant que les soigner risquerait d'être plus dur que prévu, Inoue joua avec leurs corps, recousant leurs peaux et observant leurs réactions pendant 48h de pur satisfaction. Le jeu se termina par une simple lobotomie pour chacun des quatre cobayes, chaque patient étant cette fois correctement endormi, pendant que les autres étaient forcés de regarder soit le cadavre résultant de la manipulation, soit l'opération de leur pote en elle-même.

Annonçant alors son premier "échec", la jeune fille se fit débarrasser des sacs à merde inutiles qu'ils étaient devenus avec un petit pincement au cœur. En effet, sa folie avait pris un certain gout ainsi qu'un plaisir immense à pratiquer ces expériences. Pourtant elle ne pouvait pas le faire sur quiconque, déjà car une part de son esprit ne souhaitait pas faire de mal à des innocents, puis aussi car cet hôpital est son seul chez soi à présent. Mais le simple prétexte qu'on lui parle mal, qu'on la bouscule ou qu'on la traite avec méchanceté lui suffisait pour que vous ne souhaitez pas vous retrouver à sa merci à l'infirmerie...

Le temps passa dans cette académie. Des rencontres se sont faites, mais personne ne se doutait de la double-identité de "l'ange médicale". D'ailleurs ce surnom n'est pas vraiment réel, seule l'attirance baveuse et lourde des plus bruyants l'était et ils savaient en parler entre deux consultations, généralement il s'agissait là de leurs derniers mots. Une mission peu orthodoxe changea cependant la donne : De part son manque de contacts dans le clan et de la plupart des chasseurs blessés suite à une mission de ravitaillement, Shizuka devait aller elle-même chercher  ce dont elle aurait besoin pour soigner les monarchistes, toujours dans l'ignorance d'appartenir à un clan maintenu par autre chose que la simple solidarité du domaine scolaire.

Sa rencontre avec Nelly fut le point dominant de sa nouvelle vie. D'abord simple patiente sur le champ de bataille qu'était devenue la ville, elle devient rapidement sa seule amie, puis son unique amour. La raison de cette évolution croissante et fulgurante dans le lien qui les unissait était tout simplement qu'elle lui rappelait sa mère disparue. La douceur de ses bras, la chaleur de son corps, la détermination pour sa protection... Nelly Amurane n'était plus que la raison de vivre de l'infirmière orpheline, se mettant complètement à son service en une seule nuit juste par, comme elle le disait si bien elle-même, "compensation". Elle se sentait tellement redevable que ça calmait ses désirs sadiques, mettant son art du bistouri dans l'unique utilisation de la protection de son trésor d'amour.

La vagabonde qu'était sa nouvelle compagne l'avait aussi mise au parfum concernant la situation à Akashiki, expliquant les clans dominants en même temps que la vraie nature des Royal Guard. Comprenant qu'elle n'a été qu'une semi-prisonnière, la docile tenta malgré tout de vivre son amour au calme dans son infirmerie. Malheureusement des grandes gueules ont réussi à la faire sortir de ses gonds et à complètement révéler la vraie nature de la gentille aide-soignante en volant un baiser à Nelly sous ses yeux.

Horrifiée par le danger qu'elles courraient à l'académie Lancaster, Inoue décida de s'enfuir à deux pour devenir No Name, une vagabonde sans appartenance autre que celui de son amour, laissant une infirmerie sanglante, vide de matériel médical et quatre corps masculins disséqués vivants derrière elle.

Actuellement dans l'ancienne habitation de Nelly, Shizuka est partagée entre un sentiment de confort innocent et une légère peur pour un futur incertain, se jurant inconsciemment que plus jamais elle ne fera confiance à un individu du genre masculin.


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I will heal you, I promise

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