Difficile à dire, ma famille était très riche, ouais on peut dire que l’argent coulait à flot chez nous. Pour faire court je n’habitais pas d’endroit fixe, mes parents avaient tellement d’argent à jeter par les fenêtres qu’on avaient plusieurs résidence un peu partout dans la ville et à l’extérieur, d’ailleurs je n’ai jamais pu voir l’ensemble de mes biens, y en avait trop. Mais pour satisfaire votre curiosité je dirai que la maison que je fréquentai le plus souvent se situait dans le centre-ville.

Ma vie de famille était compliquée, mais ces liens de sangs qui faisaient de nous des êtres unis nous ont toujours rassemblés. D’après le vieux rien n’était plus important que la famille, dommage qu’il ne vécut pas assez longtemps pour me montrer ces liens. En tout cas on n’a jamais eu de problèmes avec des étrangers, c’était sûrement dû à notre réputation.

Quant à la richesse, je ne vois pas pourquoi vous l’associez au bonheur. Être riche ne change rien au fait d’être heureux ou l’inverse, il n’y avait pas particulièrement de bonheur ni de malheur dans mon cadre de vie.

Vous parlez d’amour familial ? Je crois que vous avez pas saisi le truc. Nous étions plus comme un groupe, nous protégions chaque membre du groupe pour que notre force persiste, mais je n’ai jamais ressenti de l’affection pour eux si ce n’est pour mon petit frère.

Je ne voyais pas beaucoup mes parents si ce n’est pour mes leçons, ils travaillaient la plupart du temps, j’avais tellement de domestiques que je n’avais pas besoin d’eux de toute façon, et puis j’étais assez occupé comme ça avec mes autres cours à l’académie Lancaster, l’établissement pour les gens riches, y avait toutes les bonnes familles et mêmes quelques mauvaises comme la mienne, tant que les gens avaient de quoi payer, l’académie ne posait pas trop de question. Et puis c’était tranquille comme endroit, personne ne se frottait à moi car ils ne connaissaient que trop bien la réputation du vieux et de la vieille.

Je vais vous racontez les deux versions, celle-ci elle est pour vous et ne devra pas apparaître dans votre interview ou vous le regretterai croyez-moi :

Maintenant voici la version qui apparaîtra si vous souhaitez rester en vie :
Mes parents ont reçu un très belle héritage de nos prédécesseurs, beaucoup de capitaux issus d’une grande entreprise familiale datant de plusieurs générations à qui la fortune à toujours sourit. Mes parents ont donc reprit ce beau cadeau tombé du ciel pour en perpétuer la tradition et augmenter notre chiffre d’affaire en même temps que notre porte-monnaie.

Pour beaucoup de gens ce jour a chamboulé leurs vies. Moi ? Ben mes parents n’étaient pas là comme d’habitude et mon petit frère était mort une semaine avant à cause d’un chauffeur qui avait dû boire un peu trop ce soir-là, la mort fut instantané. Bien sûr nous avions réglé cette histoire à notre manière, le chauffeur et toute sa famille avaient disparues de la circulation. Ce que j’en ai retenu ? L’argent n’est pas tout, et ne jamais pardonner une âme coupable.

Ce qui me dérangea le plus ce jour-là c’était l’absence des bonnes, elles étaient toujours là quand j’en avais besoin, pour les tâches quotidiennes comme pour satisfaire mes plaisirs d’adolescent…C’était une autre leçon que je venais d’apprendre, toujours recruter une ou deux employés du même âge que le miens au cas où !  

J’avais passé ma journée à recueillir des informations et des vivres, je voulais être au courant comme beaucoup de jeunes et je tenais aussi à assurer ma sécurité et mon confort d’homme riche.

Après une dizaines de jours, j’avais entendu parler des refuges, des clans qui se formaient et de tous les crimes qui gangrénaient peu à peu mon chère ville, mon territoire de jeu. Je n’éprouvais pas le besoin de rejoindre un quelconque groupe et aucune information de n’était parvenu de l’académie alors j’avais décidé de rester chez moi encore quelques temps jusqu’à ce que la situation se calme. Le soir-même, un intrus pénétra chez moi dans l’espoir d’y voler des vivres, j’ai bien dis dans l’espoir. Je lui fis face dans la cuisine, non sans peur il faut l’avouer, j’avais déjà tuer des bêtes et vu des personnes se faire tuer de sang-froid mais regarder était plus facile qu’à faire. La faucheuse fut tout de même de mon côté puisque c’était cette intrus à qui elle avait ôté la vie, je venais de commettre mon premier meurtre.

Quelques jours après ce que certains qualifieraient de drames, j’entendus parler d’un groupe nommé « Royal Guard » composé en grande majorité par les étudiants de l’académie de Lancaster. Je pris alors la décision de rejoindre ce groupe dans l’espoir d’y exercer une influence, de nourrir la soif de sang que mon premier meurtre avait fait naître en moi et de découvrir la vérité, ce qui était à l’origine de la disparition des adultes. Mais la situation paraissait compliquée, d’autres groupes étaient apparu et étaient assez fort bien composés pour nous gêner.

Drôle de question ! Hahahahahahahahaha !!!! On me connaîtra assez tôt vous verrez.