Allez viens boire un verre avec nous !   [ Libre ]

Quelque part, dans un magasin vide, l'on voyait une jeune fille s'habiller simplement, pas trop voyant, mais féminine comme si elle faisait les boutiques, alors qu'il n'y avait pas un seul vêtement. Les habits qu'elle portait, c'était une organisation dirigé par des psychopathe qu'il les lui avait donné.
L'adolescente avait de fines et belles jambes à la peau douce, un ventre plat aux hanches à en faire baver plus d'un, un tour de taille parfait, des épaules bien courbées et un fessier ronds et chaleureux qui semblaient demander de les croquer dans une volupté interdite.
Son seul complexe, à cette jeune fille, était sa petite taille et sa faible poitrine. Mais elle comblait ce manque avec son rayonnant sourire, ses yeux bleus plus beaux que l'Océan lui même, sa chevelure blonde à la coiffure courte et lâchée et ses lèvres comparable à la plus excise des sucreries.
Plus qu'un détail, et elle fut parfaite, fin prête ! Elle se mit du mascara n'importe comment, n'ayant pas l'habitude, puis répara sa gaffe d'un coup de doigt. Quatre barrettes afin de plaquer sa légendaire mèche rebelle comparable à une banane ne suffisant pas, elle y ajouta un bandeau blanc à nœud.

Fièr(e) de lui, Yahiko s'observait en silence dans le miroir sale, usé et cassé d'en face. Il était devenu Elle, le temps d'une soirée. Le fou était tellement métamorphosé qu'au lieu d'être un Shota, il était devenue une Loli. Une mignonne enfant simplette et petite, et personne n'aurait pu croire à un garçon à cause de ses traits naturellement fins.
Il s'essaya à marcher comme une fille, parler comme une fille, agir comme une fille. Chose qui n'était pas difficile pour l'acteur qu'était le blond. S'étant bien entraîné, il mit son dos bien droit, sa fausse poitrine bien en avant et alla en direction de la fameuse beuverie qui l'avait amené à se déguiser ainsi.
Ce qu'il allait y foutre, dans ce bar rempli d'errants qui n'ont rien d'autre à branler de leur journée dans une ville qui est pourtant si amusante, au yeux du blonds évidemment, c'était simple et compliqué à la fois.
Alors que la vie ici même avait chamboulé son quotidien, les mêmes démarches se répétaient encore et encore.
Il doit capturer une fille, elle hurle et pleure à en casser les cou.. les oreilles, pour être poli, de l'agresseur, il s'en met pleins les poches grâce à de sales gosses riches et pervers et recommence la même scène, et ainsi de suite.
Cette fois, il voulait le jackpot. On l'avait informé d'un bar fait par des amateurs situé dans un centre commercial "protégé" par des adolescents qui ne sont attitrés à aucun clan en particulier, ce qui facilite l'infiltration.
A cette nouvelle, il se voyait déjà y foutre le bordel, enlever une ou deux filles bourrées et se barrer en ayant en plus de ça collecter des informations sur certaines personnes qui pourraient lui être utile. Mais il ne pouvait faire cela sans une couverture des plus tenaces, vue sa réputation chez certains, d'où son déguisement en jeune fille.
Et peut être même que celle qui hante les pensées du jeune blond y serait, avec son sourire si beau, ses yeux si innocents et... ahh... A-ah... l'enfant en baverait presque !
Yahiko était à peine devant le bâtiment, et voilà qu'un débile l'accosta d'une manière plutôt vulgaire alors qu'il puait la clope.
La soit disant jeune fille l'ignora complètement, lui écrasa le pied et partit en chantonnant sans même écouter les plaintes de l'imbécile qui était venue à "elle".
Le Yandere était stupéfait du monde qu'il y avait sans se taper dessus, c'était la première fois qu'il voyait ça depuis qu'il n'y avait pas un adulte. La joie de vivre de ces ignares donnait envie de vomir au blond déguisé.
Il entra finalement dans ce bar avec l'assurance d'une femme déterminée à vouloir quelque chose en particulier.
Aussitôt assis à la table d'à côté de deux autres têtes blondes, l'une ayant une forte poitrine et l'autre avec son verre de lait, Yahiko entendit gueuler de l'autre bout de la salle :

« Hey la p'tite blondasse ! Qu'est ce qu'une jolie jeunette vient faire ici ? C'pas pour les gamines comme toi ici, mais s'tu veux y'a une place là ! »

Agacé des comportements de puceaux en chaleur qu'avait ces mecs, "elle" se tourna vers la source du groupe d'idiot et répondit doucement, si bien que ce n'était même pas sûre qu'ils entendent sa voix, et ce d'une voix angélique :

« Je peux me passer de m'asseoir à côté d'un tas de graisse. C'est que la bière, ça forme le bide. Hihihi~ »

La p'tite blondasse en question eu un mélodieux rire d'enfant, comme si l'on faisait des chatouilles à un enfant de quatre ans. Yahiko avait non seulement touché le gars qui s'était trompé à son déguisement, mais la plupart des buveurs de bières avec lui.
Tout en riant aux éclats, le blond glissait sa main vers son flingue caché sous ses habits, on sait jamais la réaction que les autres pouvaient avoir à son égard.

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Le gros tas de derrière ne broncha pas, Yahiko en était presque étonné. C'est qu'il savait que son jeune gabarit, qui plus est camouflé en fille, n'intimidait personne. C'est pour cela que l'enfant s'attendait à un comportement de la part d'un dégénéré parmi tant autres de façon provocante, mais il n'en fut rien. Peut être qu'il ne l'avait pas entendu, si c'était le cas, c'était bien dommage.
Alors que la dite jeune fille patientait à sa table en écoutant une musique basique, de la bière vint couler sur son crâne.
Surpris de la fraîcheur liquide qui venait de ruiner sa coiffure auquel il avait passé un précieux temps, Yahiko se tourna vers celui qui avait osé déversé son verre sur sa tête.

« Fais gaffe la mioche, t'as la peau sur les os, un coup d'vent pourrait t'emporter. Un peu d'gras te f''rais pas d'mal. »

La blondasse buveuse de bière d'à côté fut apparemment touchée par les propos du psychopathe, elle devait sûrement se sentir concernée par le terme "tas de graisse". Et Yahiko ne se gêna pas de lui faire remarquer sur un ton des plus ironiques :

« Oh, c'est qu'on se sentirait visé, pour réagir ainsi ! Je ne voulais pas t'offenser, juste prévenir ce qui te sert de bidon. »

A peine qu'il eu terminé sa phrase, alors que madame l’effarouchée souhaitait déjà remplir de nouveau son verre, son acolyte riant ajouta :

« Et toi jeune fille, sache que la bière est bon pour les cheveux aussi. Surtout l'orge et la levure de bière. Mais cela dit, si ça t’intéresse, le patron a encore deux ou trois habits de serveuse haha... »

Yahiko ne songea même pas à lui répondre. S'il le faisait, c'était par ennui et fierté, mais sans plus. Parler avec l'extérieur était une perte de temps et une répugnance comparable à celle de sa sœur pour l'ermite qu'est le blond.
Ignorant les propos des deux gigolos, il tourna sa tête vers la source de la musique.
Une nouvelle surprise, de quoi animer la soirée. Le principal concerné sur scène était l'un des trois présidents des United Hereos. Yahiko en était sûre, il s'était évidemment renseigné sur les grands "chefs" de chaque clan. Surtout sur ces pacifistes pseudos héros qu'il avait déjà infiltré auparavant. Leur base était si facile d'accès !
Et puis... s'il se ramenait avec le corps inerte de l'un des trois président, ce serait sûrement une bonne pêche pour le Crazy qu'était Yahiko.
Avant qu'il ne pu songer davantage à cette découverte des plus insolites qu'inspirait cet intriguant personnage, des cris brisèrent l'espace tranquille dans lequel se trouvait le blond. Ses yeux bleus parcoururent l'espace et virent qu'un coin commençait à se remplir de tous les déchets présents dans cette salle.
L'enfant suivit le mouvement, mais ne vit pas grand chose à cause de sa taille, alors il bouscula deux trois grosses têtes avant d’apercevoir entre deux bras le corps mort d'un gars qui s'était pris un coup de couteau dans la gorge.
Oh, si ce n'était que ça, il pouvait retrouver ses occupations d'analyse.
Lorsqu'il s'était penché afin de mieux observer le cadavre, sa mèche rebelle retomba entre ses deux yeux, sur le bout de son nez.
Il releva sa tête d'un seul coup brutal, plaqua ses mains enfantines sur sa chevelure dorée et fila directement dans les toilettes, ou du moins de ce qu'il en restait.
Il ne remarqua qu'une fois entré qu'il s'était trompé et était dans ceux des hommes, alors après avoir rapidement rebroussé chemin se regarda dans le miroir sale et tagué de ceux des femmes.
Sa banane pointait tel un pic, ses barrettes manquaient presque de tomber et son bandeau était de travers, puis pour ajouter à cela, il puait la bière. C'est qu'elle ne l'avait pas raté, l'autre blonde aux gros nichons.
Yahiko s'arrangea du mieux qu'il lui était possible de faire, et vit une jeune fille aux alentours des 12 ans sortir d'une cabine et s'arrêter pétrifiée de terreur à la découverte du déguisé.
L'enfant ne comprit pas la réaction de celle ci, ce n'était pas si glauque que cela un garçon qui se coiffait comme une fille, enfin c'est ce qu'il pensa avant qu'elle ne se mette à crier :

« C-c'est toi... oui... C'EST TOI QUI A ENLEVE MA SOEUR !!!!! »

Avant même que l'information puisse passer aux oreilles du blond, la petite lui sauta dessus et lui éclata la tête contre le miroir, lui égratignant à peine le visage.
Yahiko, piqué au vif, l'écarta violemment, prit son flingue et tira sur la folle alliée. Il souffla deux secondes avant de constater qu'il saignait très légèrement. Après un soupire, il observa celle qui l'avait agressée. Heureusement que le flingue en question était muni d'un silencieux, le tir avait donc été fait en toute discrétion.
Après analyse, Yahiko reconnu enfin l'une des premières jeunes filles qu'il avait ramené en butin. Non pas elle, mais sa grande sœur. Cette sale gosse s'était débattue vainement avant de s'évanouir sous les coups.
Des pas interrompirent la fixette du jeunot. Il traîna le corps à une cabine de toilettes et commença à déshabiller la gamine, puis à se déshabiller à son tour.
Non, il ne voulait pas lui faire subir des traitements sexuels, ce n'était pas vraiment son genre, juste échanger ses habits trempés avec ceux de la morte. Miraculeusement, la taille 32, du 12 ans, lui allait comme un gant, lui qui en avait pourtant 14 et était un garçon.
Après s'être recoiffé avec ses nouveaux vêtements, il revint à la pièce principale et s'assit proche du comptoir, vers une brune à l'aspect inquiétant et le style un peu trop remarqué à l'Américaine.
La serveuse s'approcha de Yahiko, et celui ci demanda à voix basse, de sa voix la plus féminine, une question qui lui tenait à cœur, car après tout, sa vie tournait autour de ce mystère :

« Tu connais une certaine Leiko Kagome ? Une très belle fille aux cheveux blancs, presque roses clair et aux yeux bleus ? »

La réponse étant négative, l'enfant déçu soupira et traîna sa deuxième phrase en déposant de l'argent :

« Humphf... bon, j'aimerais une bière. »

Le breuvage servi, il ne comptait pas le boire, mais plutôt le déverser sur quelqu'un. Vue qu'il était ici et que les jeunettes bourrées c'est pas pour tout de suite, et qu'assassiner un président d'un clan ne se faisait pas sur un coup de tête, Yahiko comptait bien en profiter, au détriment des nerfs des autres.
Lui qui n'aimait pas interagir avec ces déchets d'humains s'étonnait lui même de vouloir les emmerder.
Mais de toute façon, avant de ramener son petit bordel et de se faire remarquer de nouveau, il voulait un peu plus s'informer sur la seule personne chère à ses yeux.

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Yahiko était dépité, comme si on lui avait annoncé une nouvelle tragique. Il tournait son petit doigt autour de la bordure de son verre de Bière, le regard perdu dans le reflet de l'alcool.
Ah, s'il pouvait ne serais-ce qu'avoir un indice, une trace, une preuve qu'elle est vivante ! Son espoir était si fort que si un jour le corps de la jeune fille est retrouvé mort, il se suiciderait, comme Roméo l'a fait quand il a vue le corps inerte d'une Juliette qui simulait pour retrouver son prince.
L'enfant n'osait pas avoir ce genre de pensées dans sa tête déglinguée. L'imaginer était impensable, elle est là quelque part et c'est tout.
En fixant le contenu de son verre, le fou se dit qu'au lieu de le gâcher comme un gamin sur la blondasse pour une histoire de vengeance, cet alcool pourrait avoir un vrai intérêt. Comme, par exemple, aller voir une jeune fille qui aime et boit de la bière, lui en donner pour venir en douceur afin de la kidnapper et la suite ne serait plus qu'un jeu d'enfant.
Il tourna la tête et soupira de nouveau, lassé de cette vie à rechercher un fantôme. Le blond vit l'américaine le fixer tout particulièrement, puis s'avancer vers le jeune garçon pour lui adresser d'un accent qui sonnait étrangement :

« Que lui voulez-vous? »

A ces mots, les yeux bleus et vides de l'enfant s'illuminèrent d'une joie qu'il n'arrivait pas à cacher et il s'empêchait de sourire.
Cette personne connaissait Leiko pour lui demander si curieusement ce que Yahiko lui voulait ?
Se souvenant que ce n'est pas la première fois qu'il était dans une situation comme cela, le psychopathe se calma. Il avait déjà demandé une fois à une bande de gugusse s'ils connaissaient Leiko, ces enfoirés avaient dit oui. Naïf comme un enfant de 6 ans, Yahiko les avait gratifiés en les questionnant. Le plus débile d'entre eux avait répondu " Ouais, et on l'a violé ta meuf, elle criait si fort, hahahaha ! ". Le jeune garçon s'était ensuite énervé et avait finalement compris que ce n'était qu'un mensonge idiot de la part de crasseux qui aimaient s'inventer des vies. Ceux-ci ont reçu pour récompense à leur blague idiote le droit chacun d'être égorgé.
Et puis, cette brune là pouvait très bien ne pas la connaître, juste avoir une certaine curiosité à l'égard des gens ou alors vouloir juste s'amuser à faire croire à des mensonges pour une raison stupide.
Yahiko devait donc avoir une preuve que l'adolescente aux yeux mauves connaissait ou non Leiko, mais avant tout il commença par lui répondre d'une voix plus douce qu'avec les autres personnes auparavant et toujours aussi féminine, bien qu'une teinte un peu gênée :

« Je la cherche depuis la disparition des adultes et je suis une amie à elle. »

Il s'arrêta un instant, fixant le sol, un regard triste, et reprit en observant le blanc des yeux de son interlocuteur. Pour une fois, il était franc avec quelqu'un, enfin à moitié vue qu'il se prend pour une femelle.

« Pourquoi cette question, tu la connais ? Si oui, j'aimerais une vérification, que porte-elle autour du cou ? »

Sa question était accompagné d'un regard sérieux et dévorant d'impatience, attendant avec hâte la réponse qu'allait fournir cette fille. Il n'avait trouvé que cela comme particularité propre à Leiko. Le reste pouvait très bien avoir changé avec le temps, il n'en savait strictement rien. L'enfant souhaitait ardemment lui poser davantage de questions, quitte à l'en étouffer, mais il ne savait pas si cette personne avait fait la connaissance de sa belle adolescente.
Parce qu'il se sentait observé, le blond tourna son regard un instant, et vit celui qui lui avait proposé de s'habiller en serveuse l'observer furtivement. Du moment où ils ne font que ça sans déranger sa discussion très importante, Yahiko s'en branlait.

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Yahiko dévorait d'impatience, il voulait en savoir plus, tant savoir, tout savoir. Cette discussion était pour le jeune enfant un élément vital, et si jamais quelque chose interrompait l'échange entres les deux personnes, il péterait un putain de gros câble.
En se mordillant la lèvre inférieure, l'adolescent de 14 ans fixait son interlocutrice d'une attention totale, comme si le monde entier derrière lui avait disparu, ne laissant que cette brune qui était pour lui une information primordiale pour retrouver son trésor. Son seul et unique trésor.
Celle ci commanda un deuxième breuvage pour étancher sa soif qu'elle bu d'un seul trait, puis se tourna de nouveau vers la dite blonde pour lui prouver ce qu'elle avançait :

« Vous parlez bien de sa chaîne en or non? Qui plus est, je vous avais posé une question... Que vous soyez son amie, je m’en fou, je veux savoir ce que vous lui voulez, rien d’autres! »

A ces mots, Yahiko eu une certaine joie à l'annonce de la bonne réponse à sa question suivit d'un rictus mal formé. Son changement de comportement traduisait son impatience à l'égard de cette brune pseudo-américaine qui n'allait pas coopérer avec le fou de sitôt.
Il ne comprenait tout bonnement pas pourquoi cette fille insistait sur le fait de savoir ce que les yeux bleutés lui voulait. Cela paraissait évident d'un point de vue extérieur, il la recherche simplement pour être avec elle, chose qui pour une fois était vraie.
Le garçon eu un tic nerveux, comme si son œil avait sauté. En cet instant, il était posé entre un esprit tendu et brûlant d'impatience et une joie infinie. Il ne savait pas quel état d'esprit aborder, ce qui le rendait rudement confus.
De sa voix la plus calme et posée qu'il puisse le faire tout en gardant sa couverture et sans paraître agressif ni trop joyeux ou peu importe l'expression, Yahiko prit la parole :

« Oui, cette chaîne, elle ne la quitte jamais ! Je suis désolé de cette question étrange, je voulais juste une vérification, c'est que je la cherche depuis longtemps... alors je ne veux pas risquer de me tromper. »

Pour la première fois, il s'excusait à quelqu'un. Mis à part lorsqu'il avait une fois "malencontreusement" bousculé sa moitié, ses excuses n'étaient que soit des mensonges, soit dit d'un ton ironique.
Mais cette fois là, il avait prononcé "désolé" s'en même s'en rendre compte. Le blond voyait cette fille comme étant la clef de ce qui recherche ardemment.
Il s'arrêta, son cœur s'emballait à une vitesse folle. De sa petite main, il toucha sa fausse poitrine pour sentir le bruit incessant des battements de son cœur.
Il n'avait pas parlé avec une connaissance en commun de sa Leiko depuis... depuis la dispute avec sa merde de sœur. Cette sœur qu'il avait tué pour avoir maltraité sa douce.
C'est pourquoi ce dialogue avait un grand impact sur ses émotions.

« Et ce que je lui veux, et bien... seulement être auprès d'elle, rien de plus. Je comprends le fait que tu ne me fasses pas confiance, mais je suis prête à tout pour te prouver ce que j'avance. »

C'est d'une voix assurée et des yeux déterminés qu'il termina sa prise de parole.
Il parlait en toute franchise et avait pour but, avant de la questionner sur l'endroit où se trouvait la belle, de gagner sa confiance, ou du moins de lui supprimer sa méfiance.
Et pour une fois, ce n'est pas avec de la ruse qu'il comptait procéder mais en toute franchise.
Pour aller encore plus loin dans ses propos, il rajoute vis à vis de ceux-ci :

« Demande moi ce que tu veux, que ce soit insensé, une question sur ce qui m'unit à elle ou n'importe quoi qui allégerait tes craintes. »

L'amoureux était à la limite du supplice face à la brune, il ne pouvait tenir. Il lui fallait la voir, la sentir, la toucher, l'entendre.
Pour alléger son manque et nourrir son besoin addictif, la fausse fille porta sa main à l'un de ses écouteurs, oui pour une fois il avait opté pour des écouteurs, qui était un choix plus discret et facile à emporter pour cette tenue légère, et il porta un bout dans son oreille, en appuyant sur le bouton play du téléphone.
D'une oreille, le garçonnet entendait cette voix mélodieuse et de l'autre, il était attentif à la réponse de l'adolescente d'en face.
Puis d'un coup, comme une révélation, le blond se questionna. Cette personne pouvait très bien connaître Leiko, mais cela n'assurait pas sa protection, sa survie ou le fait que celle ci savait où se trouvait la jeune fille aux cheveux perlés.
Peut être même qu'elle lui voulait du mal, voir pire, lui avait fait du mal ! A cette vision d'horreur, Yahiko se raidit et cessa sa mine égayée sur son visage attendrissant. Il opta plutôt pour un visage neutre, ne laissant rien transparaître.
Après tout, l'enfant ne savait strictement rien de cette inconnue.