Giovanni CazzatiMessages : 10 Opales : 3420 Date de naissance : 15/07/1998 Age : 26 Localisation : Au fond d'un trou Humeur : ~
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Sujet: Giovanni Cazzati [Terminé] Mer 12 Aoû - 23:02 Giovanni CazzatiAn italian man in Akashiki ◊ Talk about yourself !Nom : Cazzati Prénom : Giovanni Âge : 17 Date de naissance : 15/07/98 Sexe : Mâle Taille : 1m73 Couleur des yeux : violet/gris Nationalité : Italien Adresse : Quartier Nord - Zone Résidentielle Groupe : Strike Force o/ Rôle :Combattant et Fossoyeur Avatar : Natsuno Yuuki - Shiki Qualités : Je suis méticuleux; persévérant; calme; discret; honnête; patient; de confiance; prévoyant; passionné Défauts :Je suis aussi Orgueilleux; Rancunier; Pas toujours très vif; lent; lunatique; mélancolique; craintif et paranoïaque. Famille :Ma mère est morte en accouchant de ma demi-soeur à mes 6 ans. Ma demi-soeur est morte à mes 16 ans écrasée par un poids lourd. Mon beau père et tuteur me renie. Mon père biologique m'a abandonné à la naissance et j'apprends maintenant qu'il est sur le point de mourrir... trop de joie les gars snif. Ecole : Je serre les dents à chaque passage de classes. délinquance : niente ! Réputation : On me connaît comme étant le fossoyeur italien, à cause de mon accent. Popularité : Les enfants dont j'ai pris soin m'aiment beaucoup et j'ai de bon liens avec les United Heroes même si je ne fais pas partie de leur groupe. En revanche, les Crazy2k14 me détestent. Arme : Ma fidèle pelle, je tue puis j'enterre, voilà mon métier ! Autres : Pas de signe physiques particuliers. J'ai un accent italien notable.
◊ What you've been through...Ce que vous avez fait avant la disparition des adultes :Je m'appelle Giovanni Cazzati, j'ai 17 ans et je suis né à Naples en Italie. Mon histoire familiale est compliquée mais je vais essayer d'être le plus clair possible.
Je n'ai pas connu mon père. Tout ce que je sais de lui c'est qu'il est japonais et qu'il faisait régulièrement des voyages d'affaires en Italie. Au cours d'un de ces voyages il rencontra ma mère qui était alors serveuse, un idylle naquit. Chaque fois qu'il venait en Italie il passait voir ma mère. Elle elle espérait naïvement qu'il finisse par emménager au pays avec elle... Lorsque ma mère tomba enceinte, mon père a fuis ses responsabilités et n'a plus donné signes de vie. Je pris le nom de ma mère.
Jusqu'à mes trois ans je vécu seul avec ma mère puis elle se maria. C'était un homme très gentil, très bon et très doux qui prit le rôle d'un père modèle pour moi. Notre petite famille était heureuse. Puis ma mère tomba enceinte, la nouvelle fut très bien accueillis seulement l'accouchement ne se passa pas tout à fait comme il faut. Ma mère mourra d'une hémorragie intarissable en donnant la vie à ma petite sœur, j'avais alors six ans.
La perte de ma mère fut une tragédie qui me plongea dans le désarroi, j'étais orphelin. Mon beau père qui était mon tuteur et père adoptif se retrouva avec deux enfants à charge. Lui aussi avait été énormément endeuillé, seulement la naissance de sa fille l'avait beaucoup consolé, il l'a trouvé magnifique et d'un regard perçant qui réchauffait le cœur. De mon côté je haïssais cette demi-sœur que je considérais comme la meurtrière de ma mère.
Tout en grandissant, la haine que je portai pour ma petite sœur ne fit que s'accroître. Il n'y en avait que pour elle, c'était une véritable fille à papa. Mes crises de jalousie était quasiment toutes ignorées. Je finis par me refermer sur moi même et à prendre plus d'autonomie.
Dès que ma sœur entra à l'école, on lui discerna de grandes qualités intellectuelles, elle apprenait très vite et était très vive. Quant à moi je faisais pâle figure, à chaque passage de classes je serrai toujours les dents. Je n'étais pas très doué de mes mains non plus, alors que ma sœur, à six ans, aidait déjà mon beau-père dans son métier de menuisier. Je n'ai jamais reçu de trophées contrairement à elle qui s'illustrait régulièrement aux échecs, au tennis, à la natation et la liste est encore longue. Seulement si avec ça c'était une peste, mais non même pas elle était parfaite ! Humble d'elle, toujours charitable et aimable, très sociable, courageuse et vertueuse, charismatique à l'école bref tout le contraire de moi. J'étais un empoté que l'on ne considérait pas, tout juste une ombre mouvante dans la maison. Mon beau-père ne s'intéressait pas à moi, à peine s'il se souciait de ma santé.
A la recherche d'un modèle, je me tournai vers mes origines : le Japon. A 12 ans je commençai à apprendre en autodidacte la langue nippone, je me plongeai férocement dans les livres sur la culture du petit archipel asiatique, sur son histoire. Je dévorais avec avidité les films de samouraï de Kurosawa qui ont inspiré Star Wars, je me délectai des mangas et animes, je consommais avec empressement la littérature du pays du soleil levant. En quelque sorte je me japonisais.
Cette curiosité incessante sur tout ce qui touchait de près ou de loin au Japon me valu, en plus de mes caractéristiques physiques, la qualification péjorative de « bridé », de « chinois » au près de mes camarades d'école. Mon nom italien passa à la trappe, j'étais considéré comme un étranger et j'étais souvent discriminé. Je ne faisais pas grand chose pour me défendre, le plus souvent j'ignorais. Et peu féru de sport, je ne m'intéressais guère aux arts martiaux. Puis ça aurait trop fait cliché, un japonais qui se défend à coup de prises de judo.
A mes 13 ans mon beau-père se remaria. La structure familiale se contracta encore plus et j'étais totalement ignoré. Mais ma sœur venait régulièrement me voir, pleines de bonnes volontés, cependant je la rejetais avec haine. Je voyais toujours en elle l'image de ce qui avait tué ma mère, de ce qui m'a éloigné de mon beau père, en somme j'en faisais la responsable de tout mes malheurs. Ce n'est pas pour autant que je la martyrisais, je l'ignorais tout simplement.
Le jour de l'anniversaire de mes 16 ans je suis rentré tard le soir en bicyclette à cause de mes petits boulots pour vaincre la misère et mettre des économies de côté. En arrivant sur le pas de la porte, je fis le constat qu'elle était fermée et qu'il semblait n'y avoir personne à l'intérieur. Il n'y avait que deux paires de clé pour la maison, une à mon beau père et l'autre à ma sœur. Mon beau père avait dû partir sans se soucier de moi. Ainsi, le jour de mon anniversaire, je me retrouvai seul et à la rue. J'avais l'habitude que l'on ne me le souhaite pas, à part ma sœur, mais se retrouver à la rue... là c'en était trop. J'allais, pour passer ma rage, reprendre le vélo et pédaler jusqu'à perdre haleine lorsque ma petite sœur m'interpella depuis la fenêtre, une paire de clé dans une main et un cadeau emballé dans l'autre. Comme d'habitude et par orgueil mal placé je l'ignorais et commençais à rouler à toute vitesse, aidé par une forte pente. Elle me cria après, me priant de l'attendre, qu'elle avait une surprise pour moi, qu'il ne fallait pas que je parte. Je n'en fis cas. A son tour, elle prit son vélo et me poursuivit dans la nuit napolitaine.
Cela se passa très vite. Alors qu'elle pédalait férocement d'une main et que de l'autre elle tenait fermement mon cadeau, elle fit un mauvais geste avec le guidon et s'écrasa sur l'avenue qu'elle traversait sans se soucier du trafic. J'entends encore sa voix m'appelant à l'aide puis le bruit de sa boîte crânienne se briser sous les roues du camion qui lui passa dessus. Lors de sa déclaration, le chauffeur, un homme de la soixantaine, dira ne l'avoir pas vu, qu'elle était trop petite, qu'il avait juste sentis un crac. Moi j'ai tout vu et les images de sa mort me sont restées gravées dans la tête. J'entends encore sa voix m'appelant à l'aide, sa voix se perdant pour toujours et moi qui n'ai rien fait, qui suis resté à l'ignorer.
Mon beau-père me haïssait, il se mit à boire, sa fille était tout pour lui, sa fierté et la prunelle de ses yeux. Il voulait m'envoyer en internat mais ça coutait trop chère alors il me garda malgré tout. Cependant il ne se préoccupait absolument plus de moi, d'ailleurs, dès que l'on se retrouvait ensemble dans la même pièce il entrait dans une colère monstrueuse m'exhortant à foutre le camp de sa vue, quelque chose de bien compliqué lorsque l'on vit dans un appartement à trois pièces...
Mon existence en devint encore plus pénible. J'étais extrêmement déprimé et seul, je me sentais tellement coupable, tellement coupable de n'avoir rien fait, et surtout de l'avoir haïs durant toutes ces années... je ne connaissais même pas son anniversaire et je ne me souviens même plus de son visage tellement la regarder m'irriter. Les seuls souvenirs que j'ai d'elle sont sa voix qui s'enfuit, son crâne qui se brise, sa vie qui se retire en même temps qu'un flot de sang incommensurable.
Un jour je reçus une lettre de mon père biologique m'invitant à aller le voir au Japon dans une ville nommée Akashiki. Dans l'enveloppe il y avait le billet et l'adresse à laquelle je devais me rendre et c'est tout. C'est là le premier signe de vie que j'eus de lui. Après un moment d'hésitation je finis par accepter, rien ne me retenait en Italie de toute façon. Il me fallait encore obtenir l'autorisation de mon tuteur mais cela se fit sans problème. Cela n'a rien d'étonnant venant d'une personne qui s'amuse à constamment vous répéter qu'elle n'a qu'une hâte, ne plus vous avoir dans les pattes.
Ainsi, le 7 juillet 2014 je m'envolais pour le Japon. Plus de 20 heures de vol. Je suis arrivé à l'aéroport international de Tokyo le 8 juillet. Mon père n'est pas venu en personne me chercher, à la place il y avait un chauffeur portant l'écriteau Giovanni Cazzati. Le but final de ce voyage : la ville d'Akashiki. Sur le trajet je me plaisais à discuter avec le chauffeur, il s'agissait de mon cousin de 10 ans mon ainé. Je pouvais enfin pratiquer cette langue que depuis tant d'année j'étudie avec minutie et persévérance.
Lorsque j'arrive enfin à Akashiki, le 8 juillet au soir, j'ai une belle surprise. Je ne suis pas accueillis par mon père mais par sa sœur, ma tante donc. Elle m'apprit qu'il était hospitalisé. Il était en phase finale d'un cancer et souhaitait voir son seul fils avant de mourir, c'était la ses dernières volontés. J'accueillis le fait stoïquement. Nous devions le voir le lendemain matin à l'hôpital, j'allais enfin rencontrer mon père, cet homme mystérieux et lâche. En attendant, ma tante mon cousin et moi restâmes à discuter durant une bonne partie de la nuit. Ils étaient agréablement surpris de voir que je parlais bien le japonais même si ils me faisaient remarqués avec complaisance que mon accent italien s'entendait beaucoup. Finalement ils allèrent se coucher, quant à moi je ne trouvais pas le sommeil.
ET Ce que vous avez fait durant le mois suivant la disparition des adultes :M'étant finalement endormis vers les 6 heures du matin, je n'ai dormis que 2 heures, mon réveil sonna pour 8 heures. Nous sommes le 9 juillet, une journée qui s'annonce bien marquante car dans quelques heures, je vais rencontrer mon père pour la première fois, peut-être la dernière...
Je descends dans la cuisine, espérant y retrouver ma tante et mon cousin pour un bon petit déjeuner familiale comme j'en ai pas fait depuis bien longtemps. Cependant, je constate qu'ils ne sont pas réveillés puisqu'il n'y a aucun bruit, aucune lumière, personne hors mis le chat qui gratte à la porte. Je lui ouvre. Dans la rue personne, aucune voitures, aucun passants. Bon, en même temps c'est un quartier résidentiel, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il y est de la populace. Pourtant, on est le matin, il devrait y avoir de l'activité, les gens qui vont au boulot, les enfants sur le chemin de l'école. Mais là rien. Un léger vent souffle, le feuillage du saule pleureur dans le jardin s'agite fébrilement, j'observe le chat qui s'éloigne avec prestance. Il a une drôle de dégaine tout de même. Je ferme la porte et vais pour me poser sur le canapé en cuir noir, en face de l'horloge, sans prêter plus attention à l'étrange atmosphère qui règne dans le quartier.
Après avoir passé une heure à suivre minutieusement la chevauchée épique des aiguilles de l'horloge, je commence à perdre patience. En plus j'ai faim. Qu'est ce qu'ils font ? S'ils sont partis au course ou un truc comme ça il m'aurait laisser un mot. Il est déjà 9 heures et le rendez vous à l'hôpital est dans moins d'une demi-heure ! Qu'est ce que je suis censé faire ? J'hésite quelques instants puis finalement je monte à l'étage et toque à la porte de la chambre de ma tante. J'espère ne pas lui manquer de respect en faisant ça... mais il n'y a aucune réaction de l'autre côté. Je chuchote en japonais Il y a quelqu'un ? Je me décide à ouvrir la porte avec précaution et silence, comme si ce simple geste risqué de provoquer quelque chose de grave. Les volets sont ouverts, le vent s'engouffrant dans la pièce fait se balloter les rideaux en satin. Il n' y a personne dans le lit aux draps défaits.
Je répète la même opération dans la chambre de mon cousin mais là aussi, personne. Je commence à m'imaginer des scénarios digne de ma paranoïa... et s'ils s'étaient enfuis dans la nuit ? Ou que quelqu'un les avait kidnapper dans leur sommeil ? Ou bien s'ils m'avaient oublié, qu'ils s'étaient directement rendu tôt le matin à l'hôpital sans m'attendre... Après tout je n'ai que peu de présence, j'ai l'habitude qu'on m'oublie un peu... J'opte pour ce scénario qui semble le plus probable, j'ai déjà eu ce genre d'expériences avec mon beau-père. Cela m'attriste énormément, je retrouve le poids que j'avais dans la poitrine en Italie et que je pensais laisser là bas...
Je repars dans ma chambre où je m'allonge dans le lit à observer le plafond, le regard vide et éteint. C'est peut-être la seule journée de ma vie où je pourrais voir mon père vivant et je suis là à couiner dans un coin. Tu sais quoi ? Bah on va pas rester là à rien faire, on va aller le voir par nos propres moyens ce paternel. Sur ce j'ouvre ma valise, dedans il y a le cadeau de ma petite sœur que je ne me suis toujours pas décidé à ouvrir, c'est mon dernier lien avec elle et défaire cet emballage aurait la même signification pour moi que de défaire ce lien. Enfin bref, je m'habille, je me chausse, je coiffe vite fait mes longs cheveux couleur prune, je grignote un morceau puis j'y vais, direction l'hôpital d'Akashiki, il y a une personne qu'il faut que je rencontre à tout prix.
Je me retrouve dans la rue, me guidant avec une carte que j'ai récupéré dans la chambre de ma tante. Donc là je suis censé être dans le quartier résidentiel du quartier nord. Bon, je sais où je suis c'est bien. Maintenant je dois aller dans le quartier Est, là où se trouve l'hôpital. Ça fait de la trotte mais c'est faisable, puis il y a peut être des transports en commun, j'ai pris un peu d'argent au cas où. Il est 9 heures 20, en me dépêchant un peu je peux espérer ne pas rater l'heure du rendez vous...
En marchant avec empressement dans les rues je ne fais pas trop attention au décor, je n'ai rencontré personne, pourtant je sens comme une présence qui me suit, j'ignore cette étrange sensation en poursuivant assidument mon chemin. J'arrive à un carrefour, j'hésite sur quelle direction prendre, où est ce que ce serait le plus rapide... je scrute ma carte avec attention quand je sens quelque chose qui me touche le dos. Je me retourne avec un air à demi-effrayé mais je ne découvre qu'un enfant pleurnichant qui me baragouine en japonais où est sa maman. Mal à l'aise, je reste pantois. Je remarque à présent que je n'ai toujours pas croisé une seule voiture, ni une seule âme à part cet enfant. C'est quoi cette ville fantôme ? C'est une de ces villes où ils ont construit sans s'arrêter et où personne n'a emménagé ? Comme en Espagne et en Chine ? Je ne savais pas que les Japonais avait ce même genre de lubie... Bon les questions pour plus tard, je ne peux pas laisser cet enfant seul comme ça. Par chance, je vois un panneau indiquant commissariat sur une route qui est dans la même direction que l'hôpital. Parfait, mon choix se portera là !
Après lui avoir dit de me suivre, nous marchons ensemble côte à côte, lui se colle à moi en suçant son pouce et en se mouchant dans mon pantalon. Le mal aise. Enfin bref, nous arrivons au commissariat, les lumières sont éteintes, aucun signes de vie. Mais c'est quoi ce bordel, où est ce qu'ils sont tous passés ? J'ai pas l'air con avec ce gosse à me traîner maintenant...
J'opte pour continuer ma route vers l'hôpital, je garde le gamin avec moi pour l'instant, si je croise un adulte je le lui refile illico presto. Mais je n'en rencontre aucun... L'atmosphère devient de plus en plus étouffante, je commence à avoir une peur inexpliquée qui m'étreint. Le petit garçon voyant mon mal être commence à s'inquiéter, je lui dis que tout va bien, qu'on va rencontrer quelqu'un et que tout va bien se passer, qu'il va retrouver sa maman. Je commence à ne plus croire vraiment ce que je lui dis...
Sur la route nous ne rencontrons toujours pas d'adultes mais d'autres enfants perdus que je recueille malgré moi, je me retrouve bientôt avec un gang de braillards... de quoi j'ai l'air... Puis nous arrivons enfin à l'hôpital, avec une demi-heure de retard sur le rendez vous... ça va ça aurait pu être pire. Nous rentrons, personne à l'accueil, aucun personnels, les chambres vides. Nous faisons au moins 3 fois le tour de toutes les parties de l'hôpital, pénétrant même des zones censées être interdite aux visiteurs, mais toujours pas d'adultes. Par contre encore des enfants malades et souffrants requérant des soins de toute urgence. Je hurle à la mort pour qu'on vienne les aider, aucune réaction, je compose tous les numéros d'urgence, rien, je crie par la fenêtre au secours, toujours niente. Je me fais une raison, les adultes ont mystérieusement disparus, je suis eule et je vais devoir me débrouiller. J'assiste alors à la mort tragique de plusieurs enfants hospitalisés, je fais comme je peux, je branche quelques perfusions à certains mais j'ai peur de leur faire plus de mal qu'autre chose... La mort hante vite les couloirs et j'en suis impuissant... Tout ce que je peux faire c'est accompagner leur dernier souffle. Heureusement, pas tous sont des cas perdus.
Je reste plusieurs jours à l'hôpital avec tous les enfants que j'ai recueilli, je m'occupe, tel un apprenti infirmier, de tous les hospitalisés que je peux. Je fais des équipes d'assistants avec les enfants valides. Nous nous nourrissons dans la cafétéria de l'hôpital et nous dormons dans les chambres vide. Nous avons également dû enterrer ceux qui sont morts. Si j'avais su que je deviendrai infirmier et fossoyeur en allant au Japon, j'aurai pas fait le voyage. Pour ce pénible boulot je suis secondé par quelques assistants qui ont quelques années de moins que moi. Nous organisons quelques rapides funérailles, aidé par une fille de mon âge atteinte de leucémie et dont le père était prêtre, nous faisons les rites d'usages. Bientôt cette fille succombe à sa maladie qui a dégénéré depuis qu'elle ne reçoit plus les soins nécessaires. Grâce à son enseignement, nous lui faisons un enterrement de luxe.
Assister à tous ces décès me dépriment au plus haut point. J'ai essayé de lire les livres de médecine pour pouvoir faire quelque chose mais je n'y comprends rien, puis il faudrait que je fasse des opérations chirurgicales et autres, c'est impensable. Tout ce que je fais c'est nourrir les enfants, prendre du mieux possible soin d'eux et bien souvent les enterrer. Les environs de l'hôpital sont bientôt envahis de tombes d'enfants, dans le quartier j'acquiers vite la réputation de fossoyeur.
Une semaine et quelques jours après la disparition des adultes, un groupe d'individus composé d'adolescents de mon âge et d'enfants nous rendent visites à l'hôpital. Ils disent s'appeler les United Heroes. Certains d'entre eux semblent avoir des compétences en médecine et le taux de mortalité de l'hôpital baisse significativement. Mon travail de fossoyeur en prend un coup. Je me surprends à avoir cette réflexion. Depuis quand je suis fossoyeur ? Et depuis quand je me suis mis à aimer ça ? Enfin bref, les United Heros me proposent de faire partie de leur groupe consistant à protéger et défendre les faibles, ce que je faisais déjà en quelque sorte depuis plus d'une semaine. Mais je décline leur invitation. Je ne sais pas pourquoi mais être fossoyeur me colle à la peau, ce n'est pas avec un clan qui protège les gens que je vais pouvoir exercer cette nouvelle passion. C'est ainsi que j'apprends l'existence des Crazy2k14, un groupe particulièrement connu pour ses boucheries. Je décide de contacter leur organisation après un adieu émouvant à tous les enfants dont j'ai pu m'occuper, aux United Heroes et aux tombes si bien organisées...
Accompagné de ma fidèle pelle, déniché dans un magasin de jardinage à côté de l'hôpital, je rencontre des membres des Crazy2k14 auquel je propose mes services de fossoyeur en échange de leur protection. Après un moment à se regarder avec des têtes d'ahuris les 3 Crazy m'expliquent sereinement que je suis un abruti et qu'ils vont me tuer parce qu'aujourd'hui ils s'ennuient. Je ne m'attendais pas à ce genre de réaction... ce n'est pas un groupe avec qui il fait bon traîner pour moi on dirait. L'un d'eux me tirent dessus, heureusement il ne fait qu'atteindre ma pelle qui lui renvoie la balle dans le bras. Je profite de l'effet de surprise pour prendre la fuite, tout en courant j'embrasse ma pelle tu m'as sauvé la vie !
Je décide de réitérer une tentative d'admission dans un groupe avec les Strike Force, qui ont l'air assez sanglant eux aussi. Cependant j'apprends que pour y être admis il vaut mieux savoir se battre. Pendant un mois je m'entraîne avec ma pelle à assommer tout ceux qui m'embêtent puis à les enterrer, quand je tape un peu trop fort. Un jour je me sens prêt à montrer ma valeur, je prends donc la direction du quartier Ouest, la zone des Strike Force. Sur le chemin je suis interpellé par 5 Strike Force en vadrouille. Je leur dis que j'aimerai être admis au sein de leur groupe en tant que combattant et fossoyeur. Ils se foutent de moi, je garde mon sang froid et lance un duel de regard ténébreux avec le plus moqueur du groupe. Finalement il me propose un duel, pelle contre bâton de Kendo. Avec ma lourde pelle j'ai dû mal à parer ses coups rapides, heureusement je me suis bien entraîné et j'ai acquis beaucoup de force, je réussis à repousser ses attaques et à lui assener un coup dans les côtes le mettant à terre. Je me précipite vers lui, terrifié à l'idée d'avoir massacré mon billet d'entrée dans les Strike, les autres aussi viennent à sa rencontre. Il ne réagit pas à nos appels, finalement les autres tournent leurs armes vers moi et je mets les bras en l'air, ma pelle tombe sur le sol. On entend une toux et des gémissements de douleurs. Celui à terre vient de se réveiller et crache entre deux kofkof un laissez le c'est bon.
Ainsi je pris ma place au sein des Strike Force en tant que combattant fossoyeur, c'est moi qui me tape le sale boulot mais j'aime ça, c'est un peu comme une passion, j'ai trouvé ma voie dans cet étrange monde ! Bon par contre j'ai toujours pas vu mon père... j'ai même pas eu l'honneur de l'enterrer... Snif...
◊ You, behind the screen ( ͡° ͜ʖ ͡°)Surnom : La touffe, casque, mojito, Liolio, abruti Age : 17 Comment avez-vous découvert le forum : En fait j'y étais déja puis euh on va dire que je pouvais pas m'en passer du coup j'ai fait un aut compte wala. Quelque chose à ajouter : J'adore le chèvre putain. Code :Validé. yé valide %D
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