Ce que vous avez fait avant la disparition des adultes : Je suis pas un type extraordinaire en fait. Ma mère est morte le jour de ma naissance et mon père m'a vaguement élevé avant de retourner à ses affaires et de me confier aux nombreux domestiques qui me servaient à notre manoir, près de la frontière française. J'avais de nombreuses passions : j'étais scénariste amateur pour un groupe de copains codeurs sur le net, je scénarisait pour leurs jeux amateurs. Entre autres j'étais passionné de littérature, de jeux vidéos, d'animes et de langues étrangères.
Je suis venu à Akashiki comme je suis allé à Moscou, Chicago ou Rome par le passé : pour un séjour linguistique dans un lycée hupé.
Je n'aimais pas trop le manoir vide et blanc de mon père alors je lui réclamais sans cesse des séjours à l'étranger pour apprendre de nouvelles langues. Conscient de mes capacités intellectuelles, mon paternel m'a laissé carte blanche pour de nombreux voyages à travers le monde.
Je me faisais tout juste au Japon et à sa langue si éxotique lorsque tout à commencé.
ET
Ce que vous avez fait durant le mois suivant la disparition des adultes :  Le jour de la disparition des adultes... J'ai pété les plombs. J'ai cherché à appeler mon père pour qu'on me rapatrie en Europe aussi  vite que possible. Je ne savais absolument pas à quoi tout cela rimait... Une pandémie ? Une attaque terroriste ? Pire ?
J'ai cherché à quitter Akashiki jusqu'à ce que je sois confronté à ce brouillard étrange auquel j'ai préféré ne pas me frotter.
J'étais seul. Je n'avais pas vraiment d'amis à Lancaster et lorsque j'ai refusé de me joindre à leur petite mascarade, ils m'ont laissé le choix : collaborer ou être jeté dehors.
C'est comme ça que j'ai fini à l'extérieur. Toutefois, une fille de Lancaster dont j'ai oublié le nom a eu geste extrêmement charmant à mon égard : elle m'a offert une arme : un SOCOM. Je m'y connais bien en flingues : je sais que c'est plutôt une bonne arme et si je recroise cette fille, je ne manquerais pas de la remercier.
J'ai toujours été un peu seul et pas très liant, alors traîner seul dans la rue ne m'a pas dérangé. Jusqu'au jour où je me suis retrouvé confronté à un groupe de psychopathes qui a cherché à me torturer, certainement par jeu.
ce jour là j'ai pris conscience de deux choses primordiales : la première est que mon esprit est une arme géniale.
Je me veux apprenti-scénariste et un scénariste prévoit tout. Chaque situation que j'étudie, mon cerveau l'analyse de plusieurs milliers de manières, et ce jusqu'à trouver une solution à mon soucis.
En me servant ce cette "faculté", j'ai pu distraire mes agresseurs, dégainer mon SOCOM et tuer pour la première fois...
La seconde chose dont j'ai pris conscience, c'est que si je voulais survivre : il me fallait des alliés.