| Ce que vous avez fait avant la disparition des adultes :
Cody Jenkins est né le 10 juillet 1996 dans les quartiers de Brooklyn en Amérique. Il est issu de William Jenkins et d’Asuna Fudo, d’origine japonaise. Dans les rues de Brooklyn, c’est souvent la galère, le meurtre et toute autre violence sont au rendez-vous, mais chez les Jenkins, il y a assez de protection et de maîtrise de techniques d’autodéfense pour pouvoir riposter contre tout un gang. Entre un père qui manie le CQC (close quarters combat) et la mère qui est adepte du kendo, plus précisément du Nito, la variation de l’art martial à deux mains, autant dire qu’il ne faut pas les attaquer de front pour les battre, au risque de passer un sale quart d’heure. Malheureusement, le petit Cody ne connaissait pas l’ombre de ces choses durant sa jeunesse. C’était à peine s’il savait se servir de ses poings pour frapper, car il n’en avait pas besoin, jusqu’à sa rentrée en 6ème. Trois personnes, venant du lycée l’avait sauvagement agressé lors du chemin du retour des cours. Ne savant pas se battre, il n’a pu que subir que le courroux des ados qui voulait son fric pour s’acheter de la drogue, quitte à bafouer toute dignité. La mère, horrifiée de l’état lamentable de son fils, la fit transporter à l’hôpital. Bilan : Un nez fracturé, des côtes fissurées et un traumatisme crânien. La réaction du père fut différente, mais à l'ampleur des événements. Se venger des agresseurs, il allait le faire, mais pas par lui même, Cody le fera. Quelques mois après l'incident, le jeune fils repris petit à petit ses esprits et parvint à rattraper son retard scolaire, il n'y a pas eu d'antécédents d'agression depuis celle de Cody. Pendant sa scolarité suite à la sortie de l'hopital, les parents ont pris soin d'entraîner Cody à leurs arts respectifs, allant de quelques heures en semaine scolaire, à des après midis entières les weeks end et les vacances scolaires. Le père étant un membre du S.W.A.T, il savait les mouvements basiques du CQC afin de les enseigner à son fils. Jour après jour, William entraînait son fils intensivement, n'ayant pas peur de lui faire des bleus. Et surtout, aucun répit, car après l'entraînement déjà intensif du père, il devait endurer celui de la mère : le kendo. Pour commencer, elle lui appris le kendo classique, pendant l'année de son agression. Cet art lui appris la maîtrise du sabre, bien qu'il n'a jamais détenu l'arme proprement dite, juste un bout de bois d'entraînement et une armure adaptée à cet art martial, et il en valait de même pour la mère. Pourtant, le but de la mère n'était pas qu'il sache user d'un sabre, mais d'utiliser le but spirituel de cet art, à savoir la détermination de soit, développer sa force intérieur, regagner sa confiance perdue. L'entraînement continua ainsi durant deux ans, où il apprenait les bases du CQC ainsi que le kendo.
Un jour, durant l'hiver de son année de 3ème, Cody revit ses trois agresseurs, qui avaient grandis eux aussi. Cette fois-ci, l'agression se passa différement, l'écart d'âge et de nombre avait beau être important, le fils de la famille Jenkins était bien plus entraîné qu'eux, infligeant une lourde corrections à ses anciens bourreaux qui étaient devenus des victimes. Ce qui a surtout marqué ce règlement de compte improbable, c'est la menace de troisième adolescent par une arme blanche. Au moment de son assaut, Cody a sû contrer son coup avec une facilité déconcertante : saisie du bras détenteur de l'arme par le bras du même côté (saisie du bras droit par le bras droit de Cody) puis tirer le bras vers soi en faisant un pas de côté dans le but d'arriver derrière lui. Ensuite, mettre un pied entre son genou et sa jambe, afin de le mettre à genoux, tout en tirant le bras armé vers l'arrière et entourer sou cou avec l'autre bras. A partir de là, il suffit de le désarmer, ou de prendre son arme afin de l'utiliser contre son agresseur. Ils ont préféré se sauver en courant, neutralisés par les prises de Cody. La confiance était restaurée, et jamais plus il entendit parler d'eux. Le reste de sa scolarité au collège s'est bien passée jusqu'à cet évenement en fin de seconde. Lors d'une attaque à main armée, William s'est pris une balle au niveau de la poitrine suite à un équipement défaillant. Il avait beau être un vaillant homme, cela ne suffira pas pour le sauver. Asuna, maintenant veuve, pris la decision de retourner au Japon avec Cody, tous les deux brisés par les événements. A partir de là, Cody devint de plus en plus insensible aux émotions, jusqu'à regarder le monde d'un air désintéressé. Il n'y a qu'avec sa mère qu'il avait conservé son regard d'antan, surtout lors des entraînements au kendo, qui avait maintenant été poussé jusqu'au nito, la variation à deux mains. L'intégration s'est plutôt bien passé au sein de sa nouvelle ville : Akashiki. Les rares fois où il a fallut que l'adolescent se batte, il ne faisait que le strict minimum pour immobiliser son adversaire. Plus aucune émotion, plus aucune excitation du combat, il s'était trop entraîné et il connaissait ses mouvements par coeur. Seul la voie du kendo le maintenait en vie dans ce monde d'ennui, mais au moins, il vivait tranquillement sa vie paisible. Et tout se passait bien, jusqu'au 9 juillet 2014 ...
ET / OU
Ce que vous avez fait pendant le mois suivant la disparition des adultes :
Le 9 juillet 2014, la veille de mes 18 ans, j'avais hâte d'être demain, afin de pouvoir enfin profiter de ma majorité. Hier, ma mère m'avait dit qu'elle avait un cadeau très spécial à m'offrir. C'était assez tentant de connaître ça à l'avance, ça changerait de cette lassitude qu'est le monde extérieur. "Pas avant ton anniversaire" qu'elle me disait, mais pour me faire patienter, elle me donna la clé d'un coffre que j'aurais dû ouvrir le 10 avec elle. Elle avait dit qu'elle travaillerait tard et qu'elle rentrerait au petit matin. J'avais l'habitude de me préparer tout seul de toute façon, mais aujourd'hui, je ne l'ai pas aperçue, peut être que son boulot de nuit était particulièrement éprouvant. Faut dire que depuis la mort de mon père, elle doit travailler deux fois plus pour nous deux, c'est une femme bien. Enfin bref, me voilà dans l'ennui du bus, direction l'école, seulement ... il n'est pas passé... Je vais être en retard en cours et tout ça à cause de ce bus, putain, elle commence bien cette journée, heureusement que ce soir, j'aurais une surprise. C'est parti pour une marche à pied, sous la pluie, histoire d'accentuer le degrès d'énervement. Avec quinze minutes de retard, j'arrive devant le lycée, et là, c'est l'incompréhension totale : aucun cours, tous les élèves dehors.
-Hey, il se passe quoi par ici? Pourquoi vous êtes tous dehors?
-Cody, t'es pas au courant, il y a aucun adulte en ville, ils ont tous disparu
-Arrête tes conneries Levi ...
Ce n'était pas possible, du moins, je ne pouvais pas y croire, aucun adulte dans la ville, ça serait de la folie, et pourtant, aucun professeur, aucun chauffeur de bus, ni même de circulation maintenant que j'y pense, c'est bizarre. Faisant le chemin de retour d'un pas plus accéléré, je voulais voir si ma mère était bien chez moi, je veux pas croire à ces conneries. Finalement arrivé chez moi le plus rapidement possible, j'ai constaté avec effroi que ma mère n'était pas chez moi. Soit, j'attendrais ce soir, ma clé étant toujours attachée autour de mon cou. Les heures passèrent, et toujours aucun signe d'elle. Le soir, toujours rien, si demain elle n'est pas revenue, je partirais à sa recherche. C'est parti pour dormir, en espérant la voir le lendemain... mais toujours rien. Huit heures, debout, je constatais le lit de ma mère toujours intact et aucun adulte en vue. Enlèvant les affaires scolaires de mon sac, je remplaçais le contenu par des provisions avant de partir à la recherche de ma mère. J'ai déjà perdu mon père, ça suffit, je ne veux pas sombrer dans l'ennui, ou trouverais-je des personnes qui oseront me tenir tête. Seuls mes parents y arrivent. Akashiki a beau être une grande ville, je mettrais le mois entier pour la retrouver s'il le faut...
1 mois plus tard
Je ne comprends pas ... j'ai cherché partout dans la ville, et impossible de chercher ailleurs, dès que je voulais sortir, un brouillard épais, puis retour à la case départ. Des groupes ont commencé à se former dans la ville, mais j'agis en solo, la loi du plus fort me convient parfaitement. Parfois quelques petites altercations, mais au bout de quelques prises, le combat était fini, dans l'ennui le plus total. Pathétique, tout ces gens qui protégeaient les faibles sont pathétiques ... Cela ne sert à rien de les protéger tout les jours, ce n'est qu'une perte de temps qui vous affaiblit au cours du temps. Apporte du poisson à un homme et il sera nourrit qu'un jour, apprend lui à pêcher et il mangera toute sa vie, pour la survie, c'est la même chose, sans apprentissage, pas de débrouillardises, et le sort sera vite jeté. Aucune trace d'adulte, ça fait presque un mois que je suis majeur, et j'ai toujours pas ouvert mon cadeau, pensant que ma mère allait revenir ... Dans ce monde abandonné des adultes, je perds espoir.Si je n'ai plus ma mère, tant pis, je survivrais seul, j'ai bien réussi à me nourrir sans la moindre aide, ni arme, juste mes techniques et mes réflexes. Il est temps de retourner chez moi, et si jamais un groupe squatte ma maison, ils auront deux options : partir ou goûter à mes poings.
-Retour à la maison, il n'y a plus rien à voir ici ...
|