J'ai un blème. Et pas un ptit. En gros, j'ai beaucoup plus de force que la moyenne par ce que dans la famille de mon père, au Canada, c'est des bourrins capables de soulever 200kg d'un bras le plus normalement du monde. En gros par contre du côté de ma mère c'est des putains de colériques. Et paf  ça fait des chocapic !  En gros, je m'énerve facilement, et je fais des dégâts. La colère me faire des choses que je regrette après. En gros...

C'est impressionnant dit comme ça hein ? Wouai... Ça en jette quand j'arrache un panneau de signalisation pour m'en servir de javelot ! Ou encore la fois, où j'ai envoyé un distributeur à boisson à côté d'un gars qui m'avais nargué ! Il s'était pissé dessus le con ! Hahaha ! J'aurais du prendre sa tronche en photo ! *soupir*

Pour être franche, disons que j'ai un peu mal tourné à cause de ma force en fait. Depuis l'enfance j'ai passé la moitié de ma vie plâtrée, l'autre moitié à me carapater pour voir le monde. En résumé, je m'énerve, je frappe un truc, me pète un os, ou deux, ou trois (oui par ce que sous la douleur je tape aussi) on me fout dans des plâtres. Je suis cloîtrée chez moi, mes parents en profitent pour me sermonner, me filer des cours à domicile/correspondance par ce que je ne peux pas allez à l'école.

Je guéris On essaie de m'inscrire dans un établissent scolaire qui coûte une blinde. Au début (pour faire entrer dans le grand monde parait)je me fais des amis, ou pas les gaijins sont pas aimés, j'en tape d'autres, je me re-pète un os, me fait virer de l'école. Et rebelote. Heureusement qu'un os brisé qui se ressoude devient beaucoup plus résistants, maintenant faut vraiment que j'y aille vaaaachement fort pour me péter un truc. En fait, ça fait un bail que je me suis rien péter,pt'être que mes os sont assez solides pour encaisser maintenant...

Je me contrefiche de ma chiure de force en fait, je veux juste vivre comme une ado normale au japon, alors je vis à deux cents à l'heure. Je teste tout, tout de suite. Je veux tout voir avant d'être clouée au sol par un nouveau plâtre. Après avoir été expulsée de trois établissements mes parents ont laissé tombé l'idée de me scolariser.En parallèle, ils m'ont très tôt mise aux arts martiaux pour canaliser ma colère et m'apprendre à me contrôler. Je suis un entraînement intensif pour me maintenir en excellente forme, me calmer et, paradoxalement, entretenir ma force.

Maintenant, que j'y pense j'ai passé les quatre dernières années à passer la moitié de ma journée à m’entraîner, peut être pour ça aussi  que je me suis rien cassé ces dernier temps. J'ai appris à taper là où ça fait mal, de façon à faire mal et sans me faire mal.  L'autre moitié du temps je l'ai passé à traîner dehors avec des potes ou me renseigner sur les armes à feu. Au début les armes blanches me passionnaient, mais, finalemen,t rien ne vaut le frisson de la détonation qui vous court dans les os. Bang !  Bang ! Bang ! C'est mon ex qui m'a filé le virus des cartouches, il aura au moins fait ça de bien...

Pourquoi des armes de poings ? Pour tirer avant de frapper, blesser avant de toucher, le plaisir de la détonation avant la colère de la douleur. Y'a aussi qu'une bonne détonation bien sentie augmente ma puissance de frappe tout en économisant mon énergie.  Si je dois me battre sérieusement j'aurais une meilleure endurance. J'sais qu'j'ai l'air d'une jolie bimbo désarmée, venez me faire un câlin pour voir ! Let's kiss and make up, ok ? <3
ET
Ce que vous avez fait durant le mois suivant la disparition des adultes :  Ce j'ai fait le mois dernier ? Hum j'ai continué ma vie comme si de rien était. Mes parents sont jamais là et me filent de la tune pour que je me débrouille en espérant que le prochain coup de téléphone pour venir me chercher au commissariat soit le plus loin possible dans le temps.  Pis quand j'ai pigé qu'il y avait VRAIMENT plus adultes en ville, que mes vieux reviendraient jamais de leur putains de voyages d'affaire, je me suis faite un oreiller doré. J'ai vidé le compte en banque de mes vieux jusqu'au plafond de la banque, en liquide. Et fait pareil avec les trois carte bleues qu'ils ont laissé à la maison pour couvrir mes dépenses.  Et j'ai planqué le fric de façon à pouvoir me servir petit à petit selon le besoin. J'ai dévalisé deux ou trois armureries aussi pour me faire le stocks de cartouches en tout genre. Niveau bouffe j'avais les placards pleins, Je passais mon temps dehors donc mes réserves descendaient pas trop. Au pire j'allais piquer chez les voisins. Dans le quartier résidentiels pas tout le monde à un gosse à la maison. C'est même plutôt rare. Dû protéger ma baraque aussi, pour éviter que des petits cons viennent profiter de l'absence des adultes pour piller les piaules.  J'en ai buté deux comme ça. J'ai du les enterrés sous les bégonias de la voisines pour pas que ça schlingue. Ma seule peur c'est que l’électricité disparaisse. L'alarme à gaz ne pourrait plus s'activer faute de batterie...