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Google est notre ami ! ou pas ...

Le jeune brun était là, assis dans la rue, en pleine sieste. Il avait assez poireauté.
Poireauté ? Oui, mais : Qu'attendait-il ? Me direz-vous ?
Et bien, il attendait calmement son ami albinos qui devait le rejoindre, aujourd'hui même dans le Centre-Ville d'Hakashiki, pour régler avec lui, ce qu'ils avaient à faire il y a longtemps.
Longtemps ? Encore une bonne question !
Bah, c'était de très bons amis et même si leurs très chers parents n'étaient plus là, ils avaient gardé contacte pour le meilleur et pour le pire.
L'ami albinos qui devait le rejoindre, portait le nom de Aaron. C'était un Otaku de « légende » qu'il appréciait particulièrement bien. Il lui redonnait sourire et baume au cœur, quand il en avait besoin. C'était l'une des seules personnes, qu'il connaissait, à connaître son véritable visage. Parce que oui, Benjamin était quelqu'un de très méfiant et il n'avait jamais véritablement fait parler de lui. Même enfant, il se cachait toujours derrière son masque, comportant même un trou au niveau de la bouche pour faire passer la nourriture, ainsi il gardait un visage couvert et personne ne pouvait savoir qu'il était vraiment. C'est vrai qu'il a l'air d'un ridicule « bon-homme », mais même aujourd'hui, son masque lui servait pour sortir et gardait son identité secrète, d'autant plus que c'était un espion des Strike Force. S'il s'adresse à quelqu'un et qu'il était dans son camp, il parlerait via à son ordinateur et utilisera un brouilleur de voix en se cachant sous une lettre écrite en gothique : le L de son deuxième prénom.
Étrange, n'est-ce pas ?
Bah pourtant, c'était comme ça qu'il avait connu l'albinos. Sur un jeu en ligne, ils parlaient entre eux de leur manière à eux.
Quant à Aaron et bien lui montre son visage, mais il porte le pseudonyme de « Time », même ressemant. Pourquoi ? Même le jeune brun endormi sur le bord de la route ne pouvait pas le dire. Il ignore alors qu'il sait. Mais comme il a un air « changeant » : lire ce qu'il pense vraiment et une chose vraiment difficile.

Mais revenons à nos tendres et mignons petits moutons. Quel était le véritable but de Benjamin et Aaron ? Pourquoi se rejoindre maintenant et pas plus tard ?
Remarquez que ces deux loulous ne sont même pas dans le même camp. On pourrait alors croire qu'ils manigance quelque chose, mais cela reste indéterminable, n'est-ce pas ? Veulent t-ils jouaient les traites ?
Loin de ça !
Non, tout de même ! Benjamin ressemblerait-il à quelqu'un qui se la jouerait traître ? Et Aaron, lui qui reste si pur et parfois ennuyeux pour le jeune brun ?
Bien sûr que non !
Comme il avait été citer plus haut, ils avaient quelque à faire. Ce quelque chose n'avait pas encore été créé et ils n'avaient pas eu le temps de terminer ce projet commun. A eux deux, il voulait crée une A.I.
A pour artificiel et I pour intelligence. Donc créer une intelligence artificiel !
Cela existait depuis longtemps, mais les deux jeunes garçons anciennement Hikikomori et Otaku avaient décidé d'en faire une pour le fun.
Ainsi, Benjamin et son jeune ami s'étaient donné rendez-vous sur le bord d'une route précise au Centre-Ville d'Hakashiki et aussi voilà pourquoi Benjamin était là, en train de faire une bonne sieste depuis de longues minutes déjà.

Justement, une fois bien endormi, masque fixait sur son visage de jeune garçon que des pas s'approchaient de lui. A qui pouvaient-ils appartenir ? Il ne le savait pas encore. Les bruits s'approchèrent de lui, à pas de loup. Si c'était une personne, elle voulait ce la jouer discret, mais elle ne l'était pas aux oreilles de Benjamin. Même s'il entendait du bruit, celui-ci ne bougea pas et resta planté là. Il ne faisait que respirer et ne dormait plus. Mais comme il portait un masque, la « mystérieuse » personne ne pouvait pas le savoir.
Finalement une voix sortis juste tout près de lui et juste à ce moment, le jeune garçon allonger, se retrouva nez-à-nez avec un albinos, car il venait de bondir sur celui-ci. A ce moment là, il s'écria, mais Benjamin reprit de suite la parole :

« Purée, t'essais d'faire peur à ton p'tit pote ! »

Il faut dire que Benjamin était très bon comédien. Il venait de faire peur à Aaron, alors que l'albinos était lui-même en train de lui faire une « blague ».

« Bien le bonjour monsieur de votre confiance ! » A ces mots, il releva Aaron.

« Ça va? Rien de cassé ? Je sais que t'es albinos, alors ne traînons pas dans les rues et puis on ne sait jamais s'il y a des autres groupes qui traîne dans les parages. »

Malgré qu'Aaron soit albinos, quand il rougissait, son visage pâle était très bien marqué d'un fin rose.

« Azy, je t'ai fais peur ? C'est p't'être ma gueule, nan ? Ah bah nan, c'pas possible, tu me connais trop pour avoir peur de mon si beau visage ! Kukukuw ~♪ »

Il ne se moquait pas de lui, mais il aimait bien le taquiner. En fait, Aaron le voyait comme le chieur de service. Mais seulement quand ils étaient en « tête-à-tête ».
Mais en vrai, il l'aimait trop pour lui en vouloir.
Lui en vouloir ?
Encore une question ? Bon, O.K !
Aaron avait souvent été victime des blagues de Benjamin. Elles sont parfois crade, mais certaine sont drôles et sympa. Mais comme tous les « bons » garçons de son âge, il aimait bien faire des blagues assez crade, surtout pour faire réagir son public. Mais le plus souvent, et parce que c'est la seule personne proche de lui, c'est Aaron qui est visé.
Mais ne vous en faites pas, il s'en sort toujours vivant.

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Doux soleil qui se levait et qui éclairait de ces rayons lumineux le ciel qui était encore de noir. Les astres de la nuit disparaissaient peu à peu, pour laisser place à une nouveau jour qui pointait déjà le bout de sa frimousse.
Alors, qu'un jeune albinos était endormi sur son lit de rêves, les rayons attaquèrent sa peau qui paru blanche sous l'effet des reflets. Il se réveilla brusquement, s'écroula en arrière et retomba sur ses deux fesse. Il s'écarta du lit en se collant maintenant au mur, pour rester dans la pénombre.
Pourquoi ? Les albinos brûlent au soleil et Aaron le savait : il en était un. Sa vie n'était pas facile, même depuis la disparition de ses parents, ce qui l'avait terriblement choqué, il était presque en dépression. Heureusement qu'il avait certains amis pour l'épauler dans ce monde devenu dur pour lui.
Il soupira, se trouvant un peu stupide, quand son portable se mit à sonner.
Un message d'un veille ami apparu sur l'écran de son téléphone et il y répondit de suite :

Aaron's phone:

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Aaron avait l'air surpris de le revoir, si bien que même ses deux joues devinrent aussi rouges que ses deux yeux. Le jeune brun riait sur le coup. Qu'il adorait surprendre les gens comme ça. C'était tout à fait son genre. C'était un peu un gamin au fond : chieur mais pas seulement. Il avait gardé des qualités plus enfantines, ce qui le laissait peu mature face à Aaron. Enfin, ce n'était pas si grave que cela. Il trouvait que ça le démarqué un peu plus des autres adolescents de son âge.
L'albinos face au jeune Benjamin ramassa ses affaires, qu'il avait fait tomber dans sa chute et lui tourna le dos :

« Je te suis « L » … »

Benjamin se mit à rire. Il trouvait dans sa voix, un petit ton ténébreux et mystérieux, qui lui allait si bien. Il se relevait en toute rapidité, alors que Aaron partait déjà.

« Atta', mais ne laisse pas ton p'tit pote en plant ! Je ne suis pas une p'tit fleur qui dois passer sa vie à rien foutre ! »

Il rit encore. Aaron soupira. De l'avis de Benjamin, il devait le trouver un peu idiot comme mec ou bien même encore, un peu tordu. Ce n'était pas totalement faux. Déjà, Benjamin était comme cela parce qu'il était content de le voir. Alors, il ne pouvait que le montrer.
Bien que ce soit un ancien Hikikomori, il avait su reprendre la vie normalement. D'ailleurs, c'était un peu grâce à Aaron qu'il était devenu comme ça. Il lui avait donné un peu le goût à la vie et c'était ainsi que le jeune brun avait su s'épanouir davantage.
Maintenant, ils n'étaient plus face à leurs ordinateurs, mais bien dehors. Les deux jeunes garçons ne sortaient que rarement – et bien disons, que c'était d'une simple compréhension. C'était même évident : l'un est un albinos, l'autre un gars presque insociable qui garde son identité secrète. – En plus, s'étaient deux espions qui agissaient de la même manière. Au fond, ils avaient des côtés si proches l'un de l'autre. C'était presque « choquant ».

Le Centre-Ville était si calme – si l'on ne comptait pas toutes les disputes entre certains groupes. Dans les rues, presque personnes : ce qui n’échappait pas au jeune albinos qui avait l'air aussi surpris que Benjamin.
Il restait seulement quelques rues, avant d'atteindre l'Internet Manga café et le silence étouffé le jeune brun comme pas possible. Il avait envie de sentir dans les rues des bruits, des sensations, de l'énergie, du mouvement … Mais là que dalle !
Déjà, Aaron et lui marchaient en silence. Il n'avait donc rien à dire ? Benjamin était un peu vexé sur le coup. Cela doit faire longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu en « vrai » – pas par un ordinateur en appel vocal. Benjamin avait envie de dire ce qu'il ressentait. Il devait montré que tout aller bien. D'ailleurs, tout étaient sorti comme ça :

« Putain mec, t'sais que ça fait un baille ! Tu pourrais faire l'effort d'ouvrir la bouche et de faire … des gestes de vies ! »

Il soupira en baissant le regard, la main sur le front. C'était ce que pensé Benjamin, sur le coup : il le trouvé idiot et timbré comme garçon.
Le brun rit quand même, parce que son ami albinos avait tout de même montré qu'il l'écoutait. Bien sûr, il ne lui avait pas répondu. Peut-être était-il plus concentré que lui, surtout pour la mission qu'ils s'étaient donné ?
C'était certainement ça.

Quelques mètres seulement et le binôme arrivait à l'Internet Manga café. C'était bientôt l'heure pour eux de terminer leur projet. Peut-être auront-ils le temps de terminer leur Intelligence Artificiel ? Il fallait au moins faire une copie de la première base de donnée et les mettre sur un autre disque. Ainsi, même séparés les deux jeunes garçons pouvaient continuer leur A.I.
Restant dans le silence, Benjamin savait qu'il n'aller pas tenir encore longtemps. Il fixait Aaron de son masque « étrange » et demandait tout de suite :

« Mec, une fois qu'on y sera : t'veux je me charge des copies des disques ? »

Aaron lui faisait un signe de tête pour dire qu'il pouvait s'en charger. Après tout, c'était lui le mieux placé en informatique et en programmation. Aaron venait de faire ses « premiers pas » dedans. Enfin, il n'était pas encore tout à fait capable de programmer, mais il se débrouillait pas si mal que ça.

« Ok, je m'en charge ! »

À peine il eut le temps de finir sa phrase, que l'Internet Manga café était face à eux. Benjamin entra avec Aaron. L'un vérifiait les lieux, l'autre y fonçait tête baisser.
C'était comme ça que Benjamin avait totalement ignoré le seau rempli de sable au-dessus d'une porte, qui par ailleurs, lui tomba sur la tête. Il y resta bloqué un moment, avant de l'enlevait de force.

« C'est quoi se bordel !? »

Aaron étant surpris par les bruits, courrait en la direction du jeune brun et à deux ils tombèrent à cause d'une corde transparente.

« Aïe … ! » Lâchait-il en se grattant le sommet du crâne, qui avait prit le coup.

Aaron ramassait la corde qui se trouvait dans le bas de la porte, mais Benjamin se relevait de vitesse cherchant des pistes. Il entendait justement des bruits dans la pièce et subitement il se mettait à courir en sautant. Il venait de trouver la cause de ces blagues pitoyable : une jeune fille à peine âgée.

« Putain, lâchez-moi ! »

Il en était sûr, c'était elle la cause à ça. Il venait de lui plaquer le seau sur la tête et l'empêchait de bouger. Elle le frappait avec ses petites mains, en vain. Le fait qu'elle ne pouvait rien face à lui, visiblement, faisait rire Benjamin.  Aaron arrivait tout de suite avec la corde et à deux, ils la ficelèrent sur une chaise qui se trouvait non loin.

« Ça ne va pas, non !? Que diable ! Libérés-moi sur le champ ! »

Elle s'agitait dans tous les sens, elle voulait qu'on la libère. Mais que diable ! Elle étripait les oreilles de Benjamin, qui s'énervait à son tour :

« Vraiment ? T'es pas sérieuse ? Tu penses qu'on va te laisser partir comme ça ? Toi et tes pièges pitoyables ? »

Pendant un moment elle hésita à rouvrir sa bouche. Mais apparemment, elle ne voulait pas se taire.
Elle reprenait lentement son souffle – parce qu'en plus, elle avait encore le seau sur la tête – et elle continuait :

« Non mais ! Fait mieux toi et ton masque ridicule ! Parle pour toi ! Mes pièges sont p't'être minables, mais ta gueule l'est encore plus ! »

Aaron enleva le seau que Benjamin avait enfoncé sur la tête de la petite demoiselle. Le jeune brun ne savait pas ce qui l'avait choqué le plus : si c'était l'âge de la fille accompagné par ses paroles, ou bien tout simplement les paroles qui n'allaient pas avec son petit corps ou …
Il en restait un peu bloqué, de même pour Aaron qui fût tout aussi étonné – si ce n'est pas plus que lui, le connaissant.
Mais en fait non, l'albinos se m’était à rire, sous le regard incompréhensible de Benjamin :

« Mais qu'est-ce qui te fais rire ? Je sais qu'elle est mignonne, mais t'sais y'a des limites à la kawaii attitud ! »

Alors que le garçon prenait en main le colle du t-shirt de l'albinos, la jeune fille s'exclamait de nouveau :

« Toi tu abuses ! »

À ces mots, la jeune fille se libéra, sans aucun problème, et se jeta de sa chaise pour s’enfuir. Le binôme fut surpris.

« Merde, t'as appris où à faire tes nœuds, sérieux ?! »

Les deux jeunes garçons se mirent en route pour rattraper la fugitive. Elle était rapide et en plus elle gagnait du temps en essayant de bloquer le passage aux garçons. Elle courait dans toute la pièce, certainement en pleine recherche de sortie – inexistante pour l'instant – si l'on ne compte pas l'entrée.
Quand enfin, la jeune demoiselle s'étala au sol, par rapidité Benjamin vit Aaron se jeter sur elle. Il la maîtrisait au sol.
Benjamin regardait autour d'eux, ils avaient fait une véritable pagaille en courant dans tous les sens : les plantes renversaient avec de la terre partout, les chaises en pleins milieux des passages …

« Roh, on dirait ma chambre ! » Lança Benjamin avec un énorme sourire – cacher par son masque.

« Azy, on fait quoi d'elle maintenant ? On la jette à la poubelle p't'être ? »

Aaron se relevait en maintenant comme il le pouvait la jeune enfant. Il regardait le petit « couple », que formaient les deux jeunes gens, et il ne pût se retenir de dire une connerie, comme à son habitude :

« On pourrait faire un lolicon ~ kukukuw ~♥ »

Sur le cou, Aaron devint rouge tomate et il ne pût se retenir et de redire que Benjamin était un pervers. Le cou banal d'ailleurs. L'albinos le connaissait tellement bien lui et ses blagues dégoûtantes – à son goût bien sûr.
Quoi qu'il en était, Benjamin alias « L. » reprit un peu plus de sérieux.

« Je propose de faire connaissance avec toi petite ! Si tu tiens à la vie, coopère avec nous ! »

Il approchait son visage près de celui de la petite, comme s'il voulait faire pression sur elle. Elle ne pouvait s'empêcher de fixait son masque.

« J'attends ta réponse ! Kukukuw ~♥ » Finissait-il en rigolant doucement.

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Benjamin agrippait Aaron par son colle du tee-shirt. Comme il venait de voir la jeune fille se sauvée, il était en rage sur les nœuds que l'albinos avait fait.

« Merde, t'as appris où à faire tes nœuds, sérieux ?! »

« C'est de ma faute maintenant ?! »

Il faisait un hochement de tête pour dire « ouais ». L'albinos soupirait.
Son ami le lâchait, prenant en course la jeune fugitive. Il l'accompagnait. Elle courrait très vite et en plus, elle renversait tout sur son passage. Son but était simple : s'enfuir.
Mais apparemment, ce n'était pas de l'avis de « L. ». Il avait raison de s'inquiéter. Aaron l'avait deviné : « L. » et lui n'étaient pas du même groupe. En plus, ils se voyaient en secret et pour finir, si la demoiselle était une espionne – tout comme eux – et bien, elle raconterait tout. Il fallait donc l'empêchait d'atteindre l'entrée – la seule et unique sortie.

En renversant un objet, la jeune fille s'était tendu un piège à elle même. Elle s’étalait sur le sol. Profitant de sa faiblesse, Aaron bondissait avec rapidité et se retrouvait sur elle. Elle hurlait une fois, puis une seconde fois, priant qu'on la laisse tranquille.
Doucement, il se relevait avec elle, puis, il la maintenait en prenant ses bras et en les mettant dans son dos.
Dans cette course poursuite, il avait fait un vrai bordel. Tout était sens dessus dessous – à l'image de la chambre de Benjamin selon sa remarque.

« Azy, on fait quoi d'elle maintenant ? On la jette à la poubelle p't'être ? »

« T'es vraiment con quand tu le veux … », s'agasait-il.

L'enfant de la lune relevait doucement la petite fille, tenant toujours ses petits bras de manière à ce qu'elle ne se sauvait pas une nouvelle fois.
Il ne voyait pas quoi faire de l'enfant et en demandant à « L. » de trouver une solution, il ne pouvait se retenir et sortir d'autres bêtises dégoûtantes.

« Un lolicon ? Un Lolicon !? T'es pas sérieux !? PERVER VA ! », il rougissait de colère.

Et dire qu'il était censé être habitué à cela. Eh bien, il devrait vite s'y refaire parce que Benjamin, il le connaît bien – par cœur même. Il était capable de dire n'importe quoi, n'importe quand dans les pires situations. Cela rajoutait un peu de piment dans la sauce à vrai dire. Mais, Aaron n'aimait pas trop ses petits trucs à lui. Surtout quand c'étaient des blagues perverses qui lui revenaient de droit. L'albinos réagissait toujours très mal – parfois en faisant un peu n'importe quoi et en s'agitant.
Le jeune brun ne changera jamais, selon lui …

Comme pour faire pression sur la jeune fille, il approchait son gros masque vicieux sur le front de celle-ci. De peur, peut-être, la jeune n'osait pas quitté Benjamin du regard. On pouvait la voir regardée à droite, mais son regard revenait encore dans les yeux du masque.

« Je propose de faire connaissance avec toi petite ! Si tu tiens à la vie, coopère avec nous ! J'attends ta réponse ! Kukukuw ~♥ »

Par irritation, Aaron attrapa le col du t-shirt blanc du jeune brun.

« Ne bouge pas petite, sinon on t’exécute ! », soufflait-il.

« L. » ne pouvait pas s'empêcher de rire. Aaron tué quelqu'un ?
Non, ce n'était pas possible. Il était incapable de tuer une mouche.

Prenant Benjamin à l'écart pour éviter que la demoiselle n'entende tout, il le regardait avec des yeux noirs. Il était un peu jaloux d'elle à vrai dire – il ne savait pas comment l'expliquer.

« Dis-moi, sombre crétin, tu comptes vraiment prendre sous ton autre aile une petite crapule ? Tu crois vraiment qu'elle va coopérer et ce même si on la relâche ? »

Benjamin lui expliquait alors qu'elle leur serait bien utile dans certains moments. Il ne la tuerait pas, sauf si elle refusait et qu'elle balancerait tout à son groupe.
Aaron, détachait son regard qui s’éclaircissait de nouveau :

« J'espère que tu ne te trompes pas … »

Benjamin faisait des gestes de coquins bien étranges pour dire qu'il allait réussir à dompter la bête et que tout irait bien.
Aaron se retourna alors vers la demoiselle. Il commença par quelque chose de simple étant donné qu'il avait dû lui faire très peur :

« Comment tu t'appelles ? »

Comme elle ne donnait pas de réponse, il faisait alors un peu de chantage :

« Si tu ne veux pas que mon poto te tu, dis-nous au moins ça … coopère et on te dit qui on est … Tu resteras avec nous pendant un certain temps, alors bon … autant savoir avec qui on traîne, tu ne crois pas ? »

Avec peine, elle semblait réfléchir ...