« Livraison terminée ! »

Ces mots sortaient de ma bouche avec rapidité et soulagement. Une tâche, certes, agréable, venait d'être achevée. C'était le moment d'une longue pose. Eh bien,quoi ? Je me promenais dans l'un des lieux de la ville que j'aimais beaucoup : ici, le Centre-Ville.
Le calme y régnait presque, si l'on ne comptait pas tous les groupes qui passaient et rôdaient non loin de ces lieux.
Ah oui, revenons à nos moutons :
Après mes journées de livraison, j'aimais beaucoup me détendre dans des lieux les plus « sympathiques ». Les adultes ayant disparu, je faisais le plein de bonnes choses, que jamais, je n'aurais pu faire en leur présence. Je pouvais allée partout dans les rues, dans n'importe quelles boutiques me servir si jamais je voulais de nouveaux vêtements ...
Certes, c'était bien triste de ne plus les avoirs en ce monde, mais c'était ainsi que le destin avait tourné. En repensant à mes parents de temps en temps cela me rendait un peu nostalgique. Je les aidais très souvent, surtout à payer le loyer : ainsi, j'avais plongé la tête la première dans la vente illégale de drogue – un système qui avait tout son charme et qui m'avait finalement plu. En même temps, après que les grandes personnes avaient totalement disparu, sans laisser de trace, j'avais rejoint les Crazy 2K14 et c'était ainsi que j'avais créé le peuple de Green Weed – une des organisations liées à ce groupe.

Akashiki, Centre-Ville, 19:41
Je regardais ma montre avec flemmardise. Eh oui, j'étais un peu crevée. Même si les livraisons étaient agréables, elles avaient une fin qui l'était un peu moins.
Je ne savais pas encore quoi faire. Pourtant, il y avait certainement quelque chose à faire au Centre-Ville. Il y avait un peu près tout en ces lieux, réunis dans chaque rue, qui avait un peu sa spécialité.
Finalement, je me m'étais en route en direction d'un ancien théâtre presque détruit. Il était à une bonne marche d'ici, mais c'était avec curiosité que je voulais le voir. Peut-être que je pourrai y prévoir des livraisons ou bien d'autres projets.
C'était une idée. Le théâtre, j'en avais entendu parler, mais vraiment très peu – de bouche à oreille dans mes souvenirs.
Je soupirais. L'atmosphère était si froide et comme j'étais seule, je ne pouvais pas raconter de somptueux ragots. Je savais que j'aurais dû demander à quelqu'un de m'accompagner.

Après quelques bonnes minutes de marche, j'atteignais presque le vieux théâtre délabré. La bonne nouvelle c'était qu'il était là. La mauvaise, c'était que je sentais une certaine présence. Je ne savais pas où elle pouvait être, mais elle se cachait dans l'ombre. J'en étais presque certaine : elle était très proche de moi.
J'observais alors minutieusement les décors : une scène en bois avec des planches qui sortaient du sol, un vieux rideau rouge troué, des sièges retournés un peu partout dans la salle ...
Mes pas résonnaient fortement dans la salle, mais quand je m'arrêtais subitement net, je pouvais en entendre d'autres. Je l'avais bien remarqué. Sa présence me gênait presque. Qui était cette personne tapis dans l'ombre me fixant le sourire en coin ?

Le sourire cachait dans la pénombre ne me rassurait en rien. Finalement, il se montrait un peu plus, jusqu'à faire apparaître un jeune garçon d'environ le même âge que moi – je ne pouvais vraiment le savoir, mais je le devinais par la taille. Je me concentrais un peu plus en détails sur celui qui arrivait, pratiquement, à ma hauteur. Il n'avait pas l'air commode et me paraissait étrange. Par la suite, il se lançait et m'adressait la parole d'une manière bien étrange :

« Hey ma jolie, comment tu vas ? »

Il parlait d'une manière si impolie et familière. On aurait presque dit qu'il s'adressait à moi comme une proche amie – ce qui n'était pas le cas. Je ne le connaissais pas. De plus, il me paraissait étrange. Déjà, parce qu'il était habillé étrangement : un simple sweat à capuche noir, qui cachait le haut de son visage – seuls ses yeux étaient visibles – un jogging assorti et un foulard rouge au niveau du coup. Ensuite, par sa façon de me regardait et de se tenir – le dos était un peu voûté, de sorte qu'il se tenait un peu de travers.
Je fronçais un peu les sourcils, me questionnant un peu. J'avouais avoir un peu peur, mais je ne le montrais pas. Ce n'était pas lui qui allait m’impressionner.
Il s'approchait lentement, je reculais à la même vitesse tout en le dévisageant d'un obscur regard. Il gardait toujours un sourire aussi effrayant et semblait ricaner.

D'un bref mouvement, il sortait de sa poche un couteau de chasse, qui venait de la poche intérieure de son sweat, et il essayait de me le pointer au niveau de la gorge pour me la transpercer net. Par chance, je retenais le coup de mes deux mains – j'avais eu juste le temps de le bloquer. Il forçait pour essayer de m'étrangler. Mon visage devenait rouge, j'étais bloquée.

« Alors, princesse on arrive pas à se défendre ? », disait-il sur un ton le plus naturel possible – bien que son visage était un peu crispé, parce qu'il forçait aussi.

C'était quoi ? Une tentative d’assassinat ? Un complot monté contre la chef des Green Weed ? Mais, de qu'elle groupe venait ce mec louche ?
Ça sonnait faux, c'était mauvais. Il s'en prenait à moi, alors qu'il était seul et çà, c'était aussi étrange. Si c'était une tentative pour me tuer, il ne serait quand même pas venu tout seul ? Il aurait prévu du monde ? À moins que çà ne soit un suicidaire : dans ce cas, j'aurais une chance de le tuer – ou pas, si  part malheur il arrivait à me transpercer.

Essayant, par tous les moyens, de respirer, je forçais un bon coup sec de sorte à ce que je pouvais me dégager. J'avais tenté plusieurs coups. C'était chose faite ! Je suffoquais un peu en rage. Je la sentais monter et me piquer les yeux. Ça devenait violent :

« Keuf … Keuf … CONNAAAARD ! », m'exclamais-je furieusement, le regard haineux planté sur lui.

Je sortais deux couteaux très rapidement de sorte à pouvoir le tuer. Il riait. Il se foutait de ma gueule ?!
J'étais prête à les planter dans ses épaules et à lui faire regretter son geste. Il s'exclamait comme si de rien n'était. Il ignorait ma présence … plutôt le fait que je voulais le détruire  :

« Les gars ! Venait voir par là ! Elle à l'air mignonne, nan ? »

« Les gars … ? », répétais-je doucement.

Un coup, deux coups, trois coups … Il les esquivait sans aucune difficulté. « Mais qui était-ce ?! » Je me posais bien la question. Mais voilà que d'autres personnes, dans les mêmes tons vestimentaires, se placèrent de manière à m'entourer – remarque, ils n'avaient pas tous des capuches, mais certains avaient un visage masqué / ou pas.
Ils étaient environ une vingtaine maintenant. Ils m'encerclaient : c'était sûr qu'un contre vingt, c'était la majorité qui gagnait ! C'était ce que j'allais gueuler :

« Bande de cons ! C'est sûr que s'en prendre à plus NOMBREUX sur une SEULE personne c'est terriblement lâche ! »

Ma voix était sèche, haineuse et un peu tremblante. Je serrais avec hargne mes pauvres couteaux suisses. Je tremblais un peu sur place. Certains ricanaient à ma remarque, d'autres me fixaient simplement. J'avais peur et il était impossible de pouvoir la contenir plus longtemps. La sueur dégoulinait de mon front. « Que veulent-ils de moi ? », me disais-je intérieurement.

C'était alors que des bruits résonnaient, par l'une des portes du vieux théâtre. Des cries et des bruits de personnes qui se cognaient ou je ne savais quoi d'autre. Un garçon brun aux yeux ors pénétrait dans la pièce, il avait l'air essoufflé – il devait avoir couru.
C'était la bonne occasion : j'avais vu que le groupes de personnes avaient rivé son regard en direction des bruits et du garçon qui ne semblait pas des leurs – ça se voyait aux vêtements et à la manière dont ils le fixaient.
À l'aide de mes deux couteaux, je fonçais dans le tas et je poignardais ce que je pouvais. Une volée de sang, à chaque coups, arrosée, avec une forte délicatesse, mes couteaux. Moi qui les avais soigneusement laver et aiguiser, les revoilà dans un sale état rouge sang.

Je les prenais un par un, fonçant en parant les coups. J'étais dans le cœur de l'action. J'aimais tellement ça. Ma peur était devenue hargne et colère, donc rien n'était capable de couper l'envie de tuer. Ils le méritaient.

« C'est une réunion ou quoi ? », criait un jeune homme.

C'était bien plus que cela, puisque cela ressemblait à une embuscade. Par contre, il était bien difficile de connaître leur réel but. Apparemment, il ne s'en était pris pas seulement à moi, mais aussi à lui – je parlais du garçon qui criait.

Un coup dans mon épaule blessée me faisait reculer sur le coup. Je me souvenais de comment je m'étais fait cela, puisque la douleur était la même : ma meilleure ennemie me l'avait fait.
Ce souvenir me redonnait la hargne pour me battre. L'envie de la détruire.
Je me jetais de plus bel dans la troupe de personnes à capuches, faisant couler le sang.
Certains semblaient prendre peur et s'enfuir les uns derrière les autres, ignorant totalement le jeune homme qui était arrivé il y avait peu. Ils passaient bien à côté.
Sur le coup de la colère, je criais de rage :

« Voilà, vous regrettez votre geste, hein ?! Bande de Lâaaaaacheux ! »

À l'aide de mes deux couteaux, je donnais un coup en arrière, transperçant la gorge deux personnes. Puis j'esquivais un coup en me courbant vers l'arrière. Le garçon brun aux yeux d'or me regardait avec attention, alors que je me défoulais sur ceux qui étaient restés se battre.
Ils, n'étaient plus qu'une dizaine environ. Certains hésitaient encore à partir, mais une personne, semblant diriger les opérations, leur demandait de rester ici et de me le faire regretter.

« Non, vous restez ! On doit buter cette salope et finir le dernier ! »

« Le dernier ? »

À mon avis, il voulait parler du jeune homme qui était derrière moi. Je me retournais pour l'avoir dans mon champ de vision, puis je me retournais de nouveau vers la bande.

« Mais qu'est-ce que vous nous voulez à la fin ?! »

Il souriait comme pour me narguer. Il baissait le regard comme ci c'était une évidence. Il me prenais de haut, puis il rajoutait :

« C'est simple princesse, tu es sur notre territoire ! Et le garçon derrière toi aussi, donc on vous fera la peau … »

« Faudrait déjà que tu me butes, espèce de saloperie ! », finissais-je doucement en hochant la tête.

Il ne bougeait pas. Par contre, les quelques autres personnes, qui étaient avec lui, se jetaient sur moi et sur le jeune inconnu. Je crachais mes poumons en hurlant, me débattant et tapant. Ils me retenaient.
Le jeune garçon, lui, était encore apte à se battre. Je voulais dire par là qu'ils ne l'avaient pas encore attrapé de leurs grosses mains. Il semblait rire de lui.

Je voulais que l'on me lâche. D'un coup de talon, j'écrabouillais avec violence le pied d'un membre à capuche, la faisant hurlait. Un de mes bras était maintenant libre. Alors, j'agrippais ma main au cou d'une personne en l'étranglant – il me lâchait aussi, pour se débattre en vain – puis je cognais sa tête sur l'autre personne qui me retenait. Ainsi, j'étais libre de mes mouvements.
Je ne les avais pas tués, mais ils étaient sonnés.

De suite, j'allais aidé le jeune homme. Il n'avait tout comme moi rien fait, du coup, je voulais le défendre.

« Hey, qui a commandé de la violence gratuite ?! »

Un coup de pied dans la hanche d'un jeune homme, un coup de couteau, dans l'estomac d'un autre et le dernier, prenait la fuite avec celui qui s'était fendu la poire …
Ainsi, ils quittaient les lieux.

« Vous avez de la chance que je ne vous rien fait de plus ! Que les cadavres de vos troupes vous servent d'exemples ! Si je vous revois, je vous découperai en p'tits morceaux, c'est bien clair ? »

J'étais essoufflé. On entendait que je cherchais à respirer correctement.
Une voix hésitante semblait vouloir me parler. Il semblerait que c'était le jeune brun aux yeux d'or.

J'avais encore mon visage marqué par la colère. Ma bouche n'était pas souriante et elle tirait un peu vers le bas, tendis que mes sourcils étaient encore légèrement froncés par la hargne et mes joues rouges à cause de l'épuisement. J'avais encore du mal à respirer. Lorsque je m'étais la main sur ma poitrine, je pouvais alors sentir mon cœur battre.
Maintenant que tout était fini, je me reprenais un peu en main tout en me calmant. Ainsi, j'écoutais la voix faible, mais qui me paraissait douce aux oreilles. C'était bien lui, derrière qui me parlait. Celui que j'avais sauvé :

« Me.. merci. J'ai eu de la cha... chance de tomber sur quelqu'un d'aussi fort que toi... »

Quelque chose était sûr dans sa voix. Même si je ne m'étais pas retourné pour l'écouter, j'avais parfaitement tout entendu. Ce n'était pas un Japonais totalement parfait – certaines fautes de prononciations – mais je comprenais ce qu'il me disait – et c'était le principal. Par simple déduction, je pouvais alors deviner que c'était un étranger.
Mes traits de colère s'estompaient doucement. Je souriais et me retournais en sa direction. Il était assis – je n'avais pas encore remarqué ce détail étant donné que je lui faisais dos – reprenant lui aussi son souffle. Bien qu'il ne s'était pas battu, il avait dû courir – d'où son essoufflement.

« ahahah … ~♥ »

Je riais assez discrètement, mais si l'on tendait bien l'oreille, on pouvait tout de même m'entendre.

« J'ai un peu honte d'entendre cela, bien que … cela me fait plaisir, dans un … certain sens ~ », disais-je en m'inclinant doucement.

Honte ? Bien évidement !
Je ne me battais pas inutilement. Là, dans le cas des hommes à capuche, je me protégeais. Je n'allais pas me laisser mourir. Même si mes chances étaient pratiquement nulles, il ne fallait en aucun cas baisser les bras.
Si j’exécutais des personnes, c'était bien parce qu'elles me voulaient du mal. Dans ce cas, je n'avais aucune pitié. J'avais appris à l'oublier.
Il le fallait bien, car sans cela, je n'aurai jamais pu être à la tête d'une des quatre organisations des Crazy 2K14 – bien que le fait de certaines choses avait quand même pu m'en tirer jusque-là.

Un pied devant l'autre, avec grâce et un sourire charismatique, je me dressais devant le jeune homme. Je m'arrêtais, croisais les bras et repoussais une mèche de cheveux rebelle.

« Je n'étais pas douée pour le combat … Je fais de simples efforts. En faisant ces efforts, ils m'ont permis de devenir plus forte et par la suite, j'ai appris à me battre … », m'expliquais-je avec douceur et légèreté.

Il avait vu que depuis le début j'avais une parfaite attention sur lui. Je l'avais sauvé alors que j'aurais parfaitement pu le laisser mourir.

Sans prendre le temps de le laisser réfléchir à mes quelques paroles, je prenais soin de demander une simple présentation :

« Dis … À qui ai-je l'honneur ? »

Voilà, je devais la sortir. Une petite touche de curiosité me piquer les yeux.

J'avais sans doute parlé un peu trop vite pour le jeune garçon. Dès que je lui avais demandé de faire sa petite présentation, il semblait rapidement réfléchir.
Athos Vandastel ? C'était toujours bon à savoir ~

« Tu vagabondes ? », sifflais-je lentement avec un fin sourire.

Alors, il n'appartiendrait à aucun groupe ?
Un No Name, je supposais alors.
J'en avais beaucoup croisé pendant le moi qui avait suivi la disparition des adultes. J'avais un peu sympathisé avec certains, alors que d'autres sont passés de force et à mon grand regret sous mes couteaux … Pauvres petites chairs à canon …

« Quelle impolitesse ! Je ne me suis pas encore présentée ! »

À mon tour, j'entrais dans ma présentation :

« Eh bien … Je suis Mori Kanade, chef des Green Weed ! Avec honneur, je suis heureuse de faire ta connaissance ~♫ », je m'inclinais d'une manière gracieuse et avec politesse.

Je continuais de regarder le jeune Athos, cherchant son regard parfois fuyant. Lorsqu'il rajoutait finalement quelques mots, comme pour combler un moment de silence.

« Ha. Tu sais ce qu'il se passe avec ce brouillard dehors ? »

Le brouillard ? Celui qui enrobe la ville ? Le brouillard qui nous encercle et qui nous empêche de quitter la ville ?
Si c'était de lui dont il voulait parléer, j'en sais vraiment très peu. J'avais entendu des petites rumeurs, mais rien de plus.
Avec un air boudeur, je soupirais :

« Si tu parles de celui qui entoure la ville, j'en sais vraiment que très peu … »

Me demandant ce qu'il voulait savoir de plus, je lui souriais très légèrement avant de reprendre :

« Que veux-tu savoir sur ce curieux nuage de brume ? »

Alors il voulait vraiment le traverser ? Il n'était au courant de rien ?
Pourtant, je pariais qu'il n'était pas né de la dernière plus …
Enfin, c'était juste étrange qu'un No Name n'avait pas pu, à lui seul, prendre de bonnes informations sur l'un des mystères de la ville.
Ou alors, je me serai trompé sur lui, notamment sur son groupe ?
Mais … Il ne porte pas les vêtements des Strike Force, il n'avait pas l'air d'un Royal Guard et encore moins un Crazy 2K14, mais il pourrait être United Heroes ?
J'avais le doute en y repensant : No Name ou United Heroes ?
Je me contentais de lui répondre :

« Alors, tu n'es au courant de rien ? Il paraît qu'en le traversant, même si tu avances tout droit et que tu forces, tu feras un simple retour au point de départ … C'est moche … »

Moche ? Nan … Triste oui !
S'il y avait un moyen de quitté la ville, on aurait pu savoir si sur la terre entière les adultes avaient aussi disparu ou non. On en aurait eu le cœur plus net ! Mais comme c'était impossible, certains avaient arrêté de chercher …

« Akashiki est une ville condamnée et nous en sommes les prisonniers, tu vois … Même nos destins on changeait depuis le jour ou nous y sommes … »

Même moi, la pauvre fille calme, adorable et gentille que j'étais, avait beaucoup changé.
Je pensais bien là que je ne redeviendrai plus celle que j'étais auparavant.
Et puis, la petite vie de reine belette que l'on m'avait fait grâce ne me déplaisait pas tant que cela.

« Si tu veux mon avis, tu ne devrais pas y aller comme ça … Mais … Même si tu trouves une sortie dans ce brouillard : est-ce que tu ne rapporteras pas avec toi, d'autres choses ? … Je ne sais pas … Le malheur d'annoncer que les adultes ont disparu même dans les autres villes ? … Ou … », Je me retournais et je soupirais.
J'avais peut-être fait erreur sur quelque chose. Le mieux était de me taire et de rentrer … À moins que je n'avais encore quelque chose d'important à faire ici ...