| Ce que vous avez fait avant la disparition des adultes : - Je ne suis pas vraiment un méchant garçon, je ne suis pas non plus un gentil garçon.
Né en plein centre ville d'Akashiki. Mes deux parents étant deux chercheurs dans un laboratoire pharmaceutique je, n'eus jamais de soutien de mes parents. Toujours a travailler ils m'ont « abandonnés » à ma nounou. Tant bien même que je soit malade ou turbulent en classe, ils n'eurent point envie de venir me parler. Alors, j'ai décidé le jour de mon 8 éme anniversaire de profiter d'eux. Ils travaillent dans un labo ? Soit ! Technologie et information en tous genres. Voler et Lire les rapports, comprendre les drogues qu'ils fabriquent et autres substances en test. À mes 12 ans, je commençais déjà comprendre mon entourage. Qui ils sont, ce qu'ils vont faire, les moyens de pression. À force d'écouter, il est simple de comprendre un singe. Et bien sur a mes 12 ans mes premiers tests de drogue commencèrent. Loika. Une petite chienne aimée par sa maîtresse grassouillette. Bien trop ennuyante a mes yeux.
- Mais cela la calmera ? Voyons voir...
Des croquettes, un petit cachet et la voilà au sol. Bavant, vomissant, et même vibrant par le biais de spasmes. Fascinant... Puis elle finit par mourir. Ce jour-là, je compris que la vie n'était rien. Un simple fil, un tout petit fil qu'il suffixait de couper pour que tout cela finisse. Le soir venu je brûlai le corps tout en étant fasciné par cette substance que mes parents ont crée. De quoi elle est composée ? Non... Plutôt comment l'utiliser ? À quelle dose ? Sur qui ? Corpulence ? Age ? Poids ? Et même le sexe ? Je me fichais de la composition, mais c'était ses effets qui m'ont interpellé. À une certaine dose elle était enivrante, aphrodisiaque puis paralysante pour finir par la mort plus ou moins douloureuse. Tout en expérimentant cette drogue sur des animaux, je collectais des informations sur mon entourage. Personne ne devait savoir ce que je faisais et même... Pouvoir avoir de nouvelles cibles, cette fois humaine. Mais il était trop tôt pour le faire sur des humains. Je me faisais connaître comme le fauteur de troubles de la cité. Les yeux et les oreilles a boucher. A force de taquiner les petites frappes j'en suis venu a courir dans toute la ville avec tout un gang aux trousses. A force de courir je connus tous les recoins de la ville. Les planques, les raccourcis et les coins chaud a éviter. C'en fut excitant de pouvoir amener un gang dans le repaire d'un autre gang et de les voir s'entre-tuer. Et se a mes 16 ans. Au cour de cette année-là, je me renseignais au près des adultes pour en connaître plus sur les gens. Quel groupe haïssait quel groupe ? Les trafics de drogue et d'armes. La prostitution. Les vols en tout genre. Voir un jeune de 17 ans dans la mafia du coin a parlé avec deux filles de mauvaise fois dans les bras cela choque un peu. Mais personne n'allais chercher plus loin. Car j'en savais plus sur tout le monde qu'ils en savaient sur moi. En 5 mois, je me suis fait plus d'argent en vendant des informations et des noms que mes parents en 5 années. Le trafic d'information est tellement lucratif que j'eus à faire avec la police. Certes, 2 fois, mais ce fut des moments excitants pour moi. Les savoirs impuissants face à une enquête. Et au final finir sur un cul-de-sac car il manquait 2'000 dans la valise de billet. Bien sur ils ont essayé de m'avoir, mais la photo de leurs enfants les calma. Ce que vous avez fait pendant le mois suivant la disparition des adultes : Mais un beau matin en allant faire mes emplettes habituelles en cueillant les info entre lycée, bars et quartier industrielle que quelque choses m'interpella. Tant bien même que certains bars étaient fermée du au 6h qui sonnaient sur l'horloge, pas une âme dans la rue. Rien, Niet. Nada. Je fis la tournée des ports et pareils. En une heure de course, je ne vis rien. Pas un bruit, pas un signe de vie. Je courais donc vers les places peuplées habituelles, mais a peine dans le coin de rue, je voyais déjà de la fumée. Un feu ? Un accident ? Au moins, il y aurait de la vie. Au moins... Mais ce qui apparut n'était que carnage. Des enfants se battaient. Pillaient. Tuaient. Une anarchie au cœur de la ville. Les véhicules de policiers étaient vide. Plus personnes n'étaient la. S'il fallait que les gens s'entre-tuent, c'est au premier qui a la plus grosse arme qui gagne. Et c'est avec un grand sourire que je courrai vers les dépôts d'arme de mes 'sensei'. Au moins au quartier industrielle personne ne pouvais être la. En théorie... Et la théorie fut juste. Tout un arsenal pour moi. Mais cela était immense et bien trop dangereux a laisser la. Tant bien même que si il n'y avait que des enfants dans les parages. Étant le seul mineur du groupe, seul moi connaissais cette planque. Il me fallait donc soit déplacer le pactole soit sécuriser l'endroit... La prudence étant de rigueur, je prit donc le stricte minimum et je cachai le reste sous des gravats et je fermais l'endroit par des panneaux de danger biologique. Ce n'étais pas totalement faux mais quand même. En revenant dans la ville par les petits chemins je vis un garçon avec un pied-de-biche et un masque de cheval. J'allais donc en faire mon premier cobaye. Mon premier jouet. Je grimpa par les échelles de secours pour suspendre un tonneaux avec une corde. Arrivé en bas je l'attacha a un tuyaux d'eau pluviale et je rechercha mon petit poney.
- Par la droite ?... non... par la gauche ? ... non plus. Et pourtant il était bieeeeeeen... HA ! Te voilà.
Il s'était assis dans un coin. Je pris une canette de bière qui traînait et je la lâcha a mes pieds. Il me vit dans la ruelle et se leva lentement. Je fit mine de ne rien comprendre et recula en tremblant. Pas après pas, il s'approchait de moi. A environ une vingtaine de mètres de moi il couru vers moi. Et par habitude je me suis surpris a courir moi aussi vers mon petit cadeaux. Arrivé au pied de mon petit abattoir a cheval, je m'arrêtai et attendis d'être en face de moi. Si cela était vrais alors je pouvais tuer quelqu'un sans problème non ? Et ce petit canasson allait me le prouver. Il arriva en trompe dans la ruelle et s'arrêta quand il me vit. Pas après pas, il s'approcha pour essayer de me tuer. Une tête de cheval sur un corps humain... Amusant. Mais même ce sourire que je ne pouvais cacher ne le fit comprendre mes intentions. Quand il fut devant moi, il brandit son arme et moi ma corde. Avant même qu'il ne pu frapper, un bruit sourd d'os et de sang en même temps que sa tête et tout son corps se broya. Il m'éclaboussa d'un liquide chaud et vermillon. Ce fut le premier moment de ma vie où je me sentais enfin heureux d'être en vie. Une sensation de puissance. De bien être. De joie. Le petit cheval fini en pâtée pour chien me donna la preuve qu'il n'y avait plus de lois. Un monde vierge venait de se crée. Un monde où tout est possible. Un monde où personne ne pouvais me contrôler. Plus de parents, plus de gangs, plus de police. Je pouvais enfin reprendre mes essais sur les hommes.
- Hey... Mais quitte a... Autant chercher des filles... Je n'aurais aucun mal a les transporter une fois attacher.
C'est en frappant d'un coup de pied le masque de cheval que je repris ma route en laissant le jeune garçon dans la ruelle pour chercher dans l'ombre mon premier objet. Qu'importe l'age. Il me fallait quelqu'un. Une personne. Une petite. Jeune. Fille.
En courant entres chaque coins de rue avec un petit sourire, je cherchais ma proie. Il ne fallait pas que l'on me dérange donc il fallait qu'elle soit isolée. Loin de tout. Et surtout, il me fallait agir vite pour qu'elle ne crie pas... L'attente fut courte, car je trouvais déjà ma première proie. Cheveux longs, noirs, la peau blanche comme une perle, et en uniforme de l'école d'élite du coin. Une petite fille a papa parfaite pour mes premiers tests.
En quelques secondes je couru vers ma proie qui ne se doutais de rien. Prenais une poubelle, pour enfin la recouvrir de déchet. Surprise je n'avais plus qu'a lui planter ma seringue. L'effet fut imediat et je la laissais s'effondrer de tout son poids au sol. Mon excitation était a son apogée. Je pouvais enfin reprendre mes expériences humaines. Je prenais ses bras et je la mis sur mon dos. Heureusement qu'elle étais légére sinon je l'aurrais laissé la comme morte... Je couru rapidement pour pouvoir me cacher avec elle. J'en chantonais presque tellement j'étais heureux. Je l'appela 'Noul'. En référence au chiffre 0 russe. Pourquoi le russe ? A force de travailler avec eux il faut bien apprendre leur langue. Et cette petite allait être le début d'une longue ligné de marchandises.
Sans même m'en rendre compte. Je commençai a stocker mes victimes. A chaque fois que je cherchais de la nourriture je trouvais une petite "bestiolle". La première je l'attacha avec une chaîne dans un bar du coin avant de la transférer dans ma planque. Avec tous les « objets de luxure » présents, il ne fallut de quelques heures pour qu'elle comprenne qu'il ne fallait pas espérer des secours. Et qu'elle allait être soit un objet de luxure, soit une arme, ou bien encore un stock a organe. Mais j'ai la fâcheuse manie de toujours garder la première chose d'une collection. Et elle n'allait pas faire exception à ma règle.
Plus je ramenais de filles. Plus je voyais des gens s'intéresser à moi. Etant un bout en train c'était normale que j'attire l'attention. Entre chaque kidnappings j'essayais de m'informer sur ce qu'il se passait. La folie du moment s'étaie apaisé et plusieurs groupes se sont formés. Chacun avec ses lois et chacun avec ses chefs. C'était facinant. J'en suis arrivé a aimer cette nouvelle ére.
- Un monde enfantin avec des gangs ?
Un vrai plaisir à entendre, moi qui ai vécu dedans. Je n'avais plus qu'a tout faire exploser comme avant. Quelques quiproquos et PAF. Une guerre de plus. Mais avant même de pouvoir commencer mes petites affaires une personne me contacta. Sur Dvatsa (20) se trouva une petite note signée « Yu » me demandant d'aller a un certain endroit ce soir. Ne sachant pas que faire, j'ai pris les devant et me prépara sur la zone en question. Comment éviter les risques ? En éliminant les risques bien sûr. Mais a ma plus grande surprise lors du rendez-vous en tête à tête il tenus parole en venant seul. Un homme qui rien que par sa présence me fit sentir mal a l'aise. L'instinc de survie? Qui sais... Tout ce que je savais c'étais qu'il ne fallait pas me faire attraper par cette personne. Mais il me proposa un contrat. Il m'assurait une protection. Et je devais lui fournir des hommes et femmes pour son armée. Un contrat etrange mais tellement simple de nos jours. Je savais bien que cela devais arriver un jour. C'est pour cela que j'ai prévu mes clauses de contrat. Pas de surveillance. Pas d'attache. Que des contrats. Je lui fournissais ce qu'il voulait, il ne m'empêchait pas de « jouer » avec la marchandises. Avec un grand sourire, il me répondit qu'un contrat reste un contrat.
Les jours suivant je reçus des demandes. Une.. Deux... Quatres personnes virents m'aider. Chaques jours je voyais mes effectifs grandir. Ils savaient comment faire. Je n'avais qu'a leur dire où se trouvais des personnes et ils m'en ramenaient... Quel delectation.... Ce fut a cet instant que je pus multiplier mes captures. Augmenter ma production. Voir mon dépôt plein de jeunes filles et garçons pour pouvoir les vendre à mon nouveau « boss ». J'avais le droit de faire mes tests sur le corps humain si je les lui rendais intacts. Enfin... Les limites du corps humain reste les limites du corps humain... En si peux de temps je voyais des gens me suivre dans mes traques. Des gens qui aiment la chasse. La capture. La domination... Et puis sans même le voir, je pris de l'importance dans le groupe. Plus de gens, plus de sous-fifres. Plus de traques. Bien plus de marchandises... Moi ?... Un fournisseur ? Non mon bon monsieur... je suis devenus LE fournisseur.
Au final... Ce que j'avais rejoint n'étais pas un petit groupe gentillette. Mignon et sympatique. Il était comme moi. Sans droits. Sans lois. Juste une folie collective. Avec un sourire d'ange. Les Crazy 2K14. |